UN DESTIN COMMUN POUR UN AVENIR MEILLEUR

un livre a lire pour les apprentis -sorciers en politique

 

 

La religion est-elle compatible avec la démocratie ? L’essai introductif, qui donne la grille de lecture à l’ensemble du livre, souligne le concept de « double tolérance » qui pose le principe de la différenciation et du respect mutuel entre autorité politique et autorité religieuse. Sont traités les religions extrême-orientales (confucianisme, hindouisme, bouddhisme), notamment avec les interventions du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi et du dalaï-lama ; le christianisme et le judaïsme ; et enfin l’islam, avec entre autres la contribution de l’islamologue Bernard Lewis. Un ouvrage qui invite à la réflexion et à la discussion.

La peine de mort par lapidation prononcée contre l'Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée pour adultère, pourrait être transformée en pendaison, rapporte dimanche 25 décembre l'agence de presse Isna.

Sakineh Mohammadi Ashtiani a été condamnée à la lapidation en 2006 pour adultère et à dix ans de prison pour complicité dans le meurtre de son mari. Sa condamnation à mort a été suspendue l'année dernière après la vague d'indignation soulevée par son cas dans le monde entier.

'Nous ne sommes pas pressés. (...) Nos spécialistes de la loi islamique sont en train d'examiner la condamnation d'Ashtiani pour voir si on peut transformer la peine de lapidation en pendaison', a déclaré Malek Ajdar Sharifi, chef de la justice de la province de l'Azerbaïdjan oriental, où Sakineh Mohammadi Ashtiani purge actuellement sa peine.

En vertu de la charia (loi islamique), en vigueur depuis la révolution de 1979, l'adultère est passible de la peine de mort par lapidation en Iran tandis que le meurtre, le vol et le viol sont passibles de pendaison. L'Union européenne avait qualifié l'année dernière de 'barbare' la condamnation à mort par lapidation, le Vatican avait appelé à la clémence et le Brésil avait offert l'asile politique à Sakineh.

Pourquoi Le Bon a-t-il si longtemps disparu du paysage intellectuel, lui qui avait pressenti et prophétisé l'ère des régimes totalitaires, dénoncé le léninisme, fustigé le nazisme ? Sans doute parce qu'il n'appartenait à aucune institution, à aucune école établie ; vraisemblablement parce que son pessimisme foncier, visionnaire mais accablant, le mettait au ban du progressisme, cependant que sa sympathie initiale pour Mussolini embarrassait les modérés et les libéraux dont il était proche ; surtout, parce que ce franc-tireur qui semait plus qu'il ne récoltait n'a cessé d'être un original foisonnant mais chaotique, lumineux par intermittence, inquiétant autant que fascinant : notre "docteur Faust", écrivait son amie la princesse Bibesco.

Penseur de l'espace public comme de l'écart dans l'Etat de droit démocratique entre les normes et les faits, analyste aigu de la science comme idéologie et des menaces que les développements de la neurologie et des biotechnologies font peser sur l'avenir de la nature humaine, mais aussi inventeur de la citoyenneté cosmopolitique dans l'égalité des cultures et philosophe des limites du libéralisme postmoderne, Jürgen Habermas repère d'emblée les défis que la démocratie doit sans cesse relever. Dans le monde d'aujourd'hui, face à la résurgence de la religion, quelles sont les tâches nouvelles de la pensée sécularisée ? Le fondamentalisme est souvent présenté comme la conséquence à long terme des violences de la colonisation et des faillites de la décolonisation. Une modernisation capitaliste imposée de l'extérieur dans des circonstances défavorables génère l'insécurité sociale et le rejet culturel. Mais comment expliquer alors la revitalisation politique de la religion aux Etats-Unis, dans un contexte où la dynamique de modernisation a connu des plus grands succès ? Les pays européens ont aboli la peine de mort, ils libéralisent l'avortement, reconnaissent l'égalité de droit à toutes les orientations sexuelles, donnent un statut aux unions homosexuelles, rejettent inconditionnellement la torture et, d'une manière générale, privilégient les droits sur les biens collectifs. En d'autres termes, ils placent l'homme dans son monde et non plus sous une transcendance religieuse. Ils paraissent désormais avancer seuls sur la voie que, depuis les révolutions constitutionnelles de la fin du XVIIIe siècle, ils avaient tracée et parcourue main dans la main avec les Etats-Unis. L'importance politique des religions n'ayant cessé de croître et de s'imposer entre-temps, l'Europe, rivée sur la séparation posée par Kant entre le savoir et la foi, semble se couper aujourd'hui du reste du monde. En termes d'histoire universelle, le rationalisme occidental de Max Weber devrait-il être dorénavant tenu pour une voie d'exception ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




26/12/2011
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