Superbes de chagrin Abandonnent aux chiens L’exploit de les juge
Et elle, elle reste là
Cœur en croix, bouche ouverte
Sans un cri, sans un mot
Elle connaît sa mort
Elle vient de la croiser
Voilà qu’elle se retourne
Et se retourne encore
Ses bras vont jusqu’à terre
Ça y est! Elle a mille ans
La porte est refermée
La voilà sans lumière
Elle tourne sur elle-même
Et déjà elle sait
Qu’elle tournera toujours
Elle a perdu des hommes
Mais là, elle perd l’amour
L’amour le lui a dit
Revoilà l’inutile
Elle vivra de projets
Qui ne feront qu’attendre
La revoilà fragile
Avant que d’être à vendre ’amour est un oiseau rebelle
Que nul ne peut apprivoiser,
Et c’est bien in vain qu’on l’appelle
S’il lui convient de refuser.
Rien n’y fait, menace ou prière.
L’un parle bien, l’autre se tait.
Et c’est l’autre que je préfère.
Il n’a rien dit mais il me plait.
L’amour! L’amour! L’amour! L’amour!
L’amour est enfant de Bohême,
Il n’a jamais jamais connu de loi.
Si tou ne m’aimes pas, je t’aime.
Si je t’aime, prends garde à toi!
Je suis là, je la suis
Je n’ose rien pour elle
Que la foule grignote
Comme un quelconque fruit
Si tou ne m’aimes pas, si tou ne m’aimes pas, je t’aime,
Mais si je t’aime, si je t’aime, prends garde à toi!
L’oiseau que tu croyais surprendere
Battit d’aile et s’envola.
L’amour est loin, tu peux l’attendre.
Tu ne l’attends pas, il est là.
Tout atour de toi, vite vite,
Il vient, s’en va, puis il revient.
Tu crois le tenir, il t’evite.
Tu crois l’eviter, il te tient.
L’amour! L’amour! L’amour! L’amour!
L’amour est enfant de Bohême,
Il n’a jamais jamais connu de loi.
Si tou ne m’aimes pas, je t’aime.
Si je t’aime, prends garde à toi!
Si tou ne m’aimes pas, si tou ne m’aimes pas, je t’aime,
Mais si je t’aime, si je t’aime, prends garde à toi!
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