UN DESTIN COMMUN POUR UN AVENIR MEILLEUR

on ne peut arreter le cours de la mondialisation

 

 

a révolut

 

La révolution de février de février 1848 a mis fin à la monarchie de Juillet et inauguré la brève expérience de la IIe République. Mais quatre mois après cet immense espoir, l'armée et les gardes mobiles ont brisé l'insurrection des ouvriers et artisans parisiens. Pendant plusieurs jours, la République a bombardé et massacré les insurgés tuant plusieurs milliers d'entre eux. C'est cette histoire tragique et oubliée que restitue ce livre. Il s'appuie sur une impressionnante iconographie de l'époque, largement inédite, rassemblée par les auteurs : quelque 250 dessins, lithographies, estampes, gravures et tableaux illustrent avec une précision extraordinaire l'histoire de ce mois fatidiques. Ce corpus étonnant est mis en perspective par la relation historique des auteurs, qui montrent en quoi les événements de juin 1848 constituent un moment clé pour comprendre la mise en berne des utopies surgies de l'inachèvement de la Révolution française. En s'appuyant largement sur les récits de témoins ou acteurs des événements, d'Alexis Tocqueville à Georges Sand, de Flaubert à Lamartine, ils rendent compte de ce temps d'ouverture exceptionnelle à l'espérance et à la liberté de penser, tout en retraçant la fatale succession des drames par lesquels cette société est passée du rêve au cauchematoutes les democraties doivent passer par ce phenomene transitoire, et c est le cas du vent qui souffle sur le monde arabe,personne ne pourra arreter le cours de l histoire

Parmi les événements politiques qui ont secoué la planète dans les années 1960, l'expérience française a été unique. En effet, pour un court moment, étudiants et travailleurs se sont alliés pour produire l'unique insurrection « générale » que le monde développé ait connue depuis la Deuxième Guerre mondiale. Ce que l'on désigne aujourd'hui comme « les événements de Mai 68 » constitue en fait le plus vaste mouvement de masse de l'histoire française et la plus grande grève de l'histoire du travail en France. Les trois cibles politiques de l'insurrection étaient, à l'époque, clairement déterminées : il s'agissait de l'impérialisme américain, du capitalisme et du gaullisme.

Vingt ans plus tard, toutefois, l'image de Mai 68 qui faisait l'objet d'un consensus presque parfait en France était celle d'un drame générationnel dénué de violence, d'une révolte de la jeunesse pacifique et bon enfant, d'une poussée d'individualisme narcissique - bref, rien de plus qu'une bénigne transformation de moeurs, de culture et de style de vie.

Mai 68 et ses vies ultérieures offre une analyse critique de la façon dont la mémoire officielle de 1968 a été façonnée pour servir des intérêts politiques étrangers aux aspirations propres du mouvement. Il examine le rôle joué par le discours sociologique, par certains exleaders estudiantins repentis, désireux de se réconcilier avec la culture politique dominante, par le flot de commémorations télévisées diffusées en France dans les années 1970 et 1980 et par l'émergence d'un nouveau discours éthique entourant les droits de l'homme ; autant d'éléments qui ont contribué à réduire ce qui pouvait être dit ou même pensé au sujet de la culture politique de gauche des années 1960 à un petit nombre de tropes et de clichés. Il montre ainsi comment un mouvement éminemment politique, avant tout soucieux d'égalité, s'est vu assigner une histoire totalement neuve et contrefaite, qui a rayé du tableau la violence policière, les décès de participants, l'adhésion des travailleurs et, surtout, gommé toute trace d'anti-américanisme et d'anti-impérialisme ainsi que les influences de l'Algérie et du Vietnam



12/05/2011
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