NUL N EST PROPHETE EN SON PAYS:Sekhri A, Le Faou AE, Tardieu JC, Antz M, Fabre M. What can be expected from the cytologic examination of cervicovaginal smears for the diagnosis of Chlamydia trachomatis infections? Acta Cytol. 2013 Nov-Dec;32(6):805–810. [
In the context of infections in the body, those that occur in the gynaecological tract are less common and perhaps less clinically significant compared with other body sites. However, a few infections are important in view of their association with pathological sequelae such as tumour formation or pelvic inflammatory disease complex.
This review will discuss some of the most relevant infections, first under histology, which will be further subdivided into locations in the genital tract and then under cytology, which focuses mainly on the infections seen in cervical cytology samples. There will be only brief mention of the less common infections or those that do not produce diagnostic challenges or lead to significant complications
What can be expected from the cytologic examination of cervicovaginal smears for the diagnosis of Chlamydia trachomatis infections?
Author information
- 1Laboratories of Histology, Faculty of Medicine, Louis Pasteur University, Strasbourg, France.
Abstract
The value of Papanicolaou-stained smears for the diagnosis of chlamydial infections is still disputed. A comparative examination of smears from infected and uninfected women has allowed the proposal of a new scheme for the interpretation of the cytologic abnormalities associated with chlamydial infection. In particular, the appearances of metaplastic cells were classified, and two smear types were found to have the highest sensitivities and positive predictive values: smears in which the metaplastic cells had (1) intracytoplasmic vacuoles containing polymorphonuclear leukocytes or (2) numerous small intracytoplasmic vacuoles containing a central eosinophilic granule. The sensitivity of this method is low, however; cytology cannot replace bacteriologic identification for the diagnosis of chlamydial infections. Nevertheless, the examination of Papanicolaou-stained smears could be considered as a screening tool in low-risk populations; provided that all of the cytologic features were considered, presumptive diagnoses of chlamydial infections could be obtained.
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L'hôpital militaire de Didouche Mourad, rattaché officiellement au centre hospitalo-universitaire Docteur Benbadis de Constantine, va bénéficier, dès sa cession à partir du mois de mai 2004, de nouveaux services dans des spécialités de chirurgie. C'est ce que nous venons d'apprendre du professeur Sekhri, président du conseil scientifique du CHUC, qui nous informe, dans ce contexte, qu'à partir de septembre prochain des maîtres-assistants du CHU de Constantine bénéficieront d'une formation spécialisée à l'hôpital de Strasbourg (France). Selon notre interlocuteur, ces médecins ont bénéficié de bourses françaises pour être formés dans les spécialités de chirurgie: vasculaire périphérique, du cancer, de la thyroïde et d'urologie. La procréation médicalement assistée fera également l'objet d'une formation dans la capitale alsacienne. Ce programme entre dans le cadre de l'ouverture de nouveaux services au niveau de l'hôpital de Didouche Mourad. Et, il faudra savoir que le CHU de Constantine ne dispose pas, jusqu'à maintenant, de services spécifiques à ces spécialités. Les bourses octroyées aux médecins constantinois sont régies par la convention signée, en juin dernier, entre le CHU Benbadis et l'hôpital civil de Strasbourg, ainsi qu'avec la faculté de médecine de Strasbourg. Un accord qui prévoit, aussi, l'organisation à Constantine, les 18 et 19 mai prochain, d'une manifestation scientifique portant sur le thème "éthique et transplantation", en hommage au doyen honoraire de la faculté de médecine de Strasbourg, le professeur Dorner. Le directeur général, le directeur adjoint et le directeur des relations internationales de l'hôpital de Strasbourg seront présents à cette manifestation qui verra la participation de pas moins de 20 professeurs de la faculté de médecine de la ville française.
La coopération entre les deux centres hospitalo-universitaires de Constantine et de Grenoble, dans le cadre d'un programme d'échanges multidisciplinaires, vient de connaître un prolongement, concret, profitable aux deux parties. En effet, à la suite d'un court séjour de cinq jours à Grenoble, du directeur du CHU de Constantine, Zermane Selim, accompagné du professeur Abdelhamid Sakhri, président du conseil scientifique et du professeur Mostepha Haddad, chef du service de médecine du travail, un premier objectif a fait l'objet d'un accord, dont l'application interviendra dans les tout prochains mois. La partie française composée du directeur du CHU de Grenoble J.P. Bastard ainsi que du président de la commission médicale J.P. Chirossel, est disposée, selon nos sources, à accueillir des résidents du CHU de Constantine à Grenoble comme internes, dans différentes spécialités et pour une période d'une année. Il faudra savoir, nous précise-t-on que les médecins constantinois sélectionnés, seront pris en charge, totalement, par le CHU de Grenoble et seront rémunérés, comme leurs collègues internes français. Cette initiative, faut-il le préciser, relève d'un accord qui a été motivé par le CHU de Grenoble, par un "manque d'internes", dans certains services de cette institution hospitalière. C'est d'ailleurs ainsi, que le directeur du CHU de Constantine Selim Zermane résume cet accord: "les résidents constantinois pourraient, à la fois, être de précieux auxiliaires pour Grenoble tout en étant à bonne école". Cependant, le jumelage entre le CHU de Constantine et celui de Grenoble ne se résume pas à ce seul accord. Car, dans une déclaration solennelle de coopération, les deux parties se sont assignées d'autres objectifs. Comme l'organisation générale de l'administration et la gestion des établissements et des services, la contribution à la formation médicale, l'acquisition et le perfectionnement des techniques médicales, la contribution à la formation et le perfectionnement des personnels paramédical, administratif et technique et enfin la documentation technique. Pour atteindre ces objectifs, les deux parties ont convenu de recourir, notamment, aux missions de courte durée (information expertise, assistance technique) des personnels administratif et technique. Mais pas seulement. Car, il y a aussi le recours à des missions d'assistance pédagogique, à l'organisation, en commun, de manifestations scientifiques, colloques, séminaires et ateliers de travail. Autant qu'à l'échange de documents et d'informations, ainsi qu'au partenariat dans le domaine de la recherche. Le directeur du CHU de Constantine, invité à commenter ce jumelage a dit en substance, que celui-ci permettra certainement de "combler les insuffisances et participera à travers l'échange d'expériences à la mise en oeuvre d'une coopération efficiente". Il constituera certainement, a ajouté Selim Zerman, "un espace de solidarité humaine et nous permettra de jeter les passerelles entre les deux rives de la Méditerranée"
La conférence euro-méditerranéenne sur la santé (Euromed 2004) s'est ouverte hier au Palais des nations, Club des Pins (Alger), en présence d'Abdelaziz Bouteflika et des membres du gouvernement. Les thèmes abordés durant deux jours sont d'actualité. Fortement peuplée et voie des grandes routes maritimes, la région est à la confluence de tous les risques liés aux catastrophes écologiques et à la dégradation de la qualité du milieu. Le président de la République a prononcé une allocution dans laquelle il a mis en exergue le fait qu'à "l'ère de la mondialisation, multiples sont les défis en matière de santé. La pandémie du VIH/sida met en péril l'existence même de certains pays de l'Afrique, alors que l'épidémie du SRAS a été à l'origine d'une récession sans précédent pour certaines régions du globe, particulièrement dans les domaines du tourisme et de la circulation des biens et des personnes. Ces deux fléaux peuvent cristalliser à eux seuls les enjeux éthiques et moraux de la santé à l'ère de la globalisation économique." Concernant les médicaments, le président pense qu'il est utile de s'inspirer des expériences de certains pays qui gagneraient à être partagées, citant, entre autres, la Grande-Bretagne et l'Allemagne qui "disposent de mécanismes incitatifs et réglementaires ayant vocation à privilégier et à encourager la commercialisation et la consommation de produits génériques". Il citera le chiffre de la facture des produits pharmaceutiques à l'importation qui tourne autour de 400 millions de dollars US par an et évoquera la difficulté de remboursement des médicaments par les caisses de sécurité sociale dont l'équilibre financier est gravement mis en péril. Il relève aussi que "les praticiens qui partent en Europe en formation complémentaire ou dans le cadre de travaux de recherche ne reviennent que très rarement", proposant la création d'"un hôpital virtuel pour aider ceux qui en ont besoin". Les participants ont appris que le programme algérien de promotion de la périnatalité, en cours d'élaboration, a bénéficié de l'assistance et de l'appui de nombreux experts européens. Il devrait permettre d'augmenter l'espérance de vie à la naissance qui est aujourd'hui de 73 ans, alors qu'elle dépassait à peine les 40 ans en 1962. Mourad Redjimi, ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, a affirmé que "le budget de la santé a augmenté de 60 % ces quatre dernières années. Il est de l'ordre de 100 milliards de dinars pour cette année. La loi sanitaire est en cours de finalisation. Elle sera prête pour la session de printemps." Cette manifestation permettra aux spécialistes et professionnels de la santé de se concerter sur les possibilités d'instaurer un partenariat
La réalisation de l'hôpital virtuel euro-méditerranéen est l'objectif premier que se sont assignés les participants à la première conférence euro-méditerranéenne sur la santé qui a achevé ses travaux hier au Palais des nations à Alger. Les participants à cette rencontre venus de 35 pays des deux rives de la Méditerranée ont décidé de traduire dans les faits la proposition du Président Bouteflika relative à la création d'un hôpital virtuel pour "transcender les frontières" entre ces pays. Dans leurs recommandations finales, ils ont insisté sur la nécessité de mettre en place des "réseaux santé" à partir de "pôles d'excellence" situés sur les deux rives pour cibler cet objectif d'un hôpital virtuel. Ce projet nécessitera, selon les participants, la mise en œuvre de l'infrastructure en technologie de l'information et de la communication, des infrastructures physiques de santé, de recherche et de formation ainsi que de gestion et de développement des programmes. Ils ont également recommandé de créer "un pôle de référence" pour la prévention et la prise en charge des malades souffrant de génodermatoses. Ce pôle, qui a pour mission de "fédérer les compétences et structures existantes et de réunir les moyens à même de faire face aux besoins des malades et de leur famille, se charge des soins, de l'enseignement et de la recherche. Par ailleurs, ils ont préconisé la mise en place d'un partenariat euro-méditerranéen pour "une gestion moderne" de la pharmacie hospitalière et de réseaux de partenariat dans le domaine de la réalisation des études des bio-équivalences. Les participants ont également insisté sur le développement du transfert des technologies notamment, en matière de licence de fabrication de médicaments, la mise en place de réseaux permanents en matière de réformes des systèmes de santé dans les pays de l'espace euro-méditerranéen. En outre, ils ont préconisé de développer "un réseau référentiel" devant assurer la promotion et le développement des programmes nationaux de périnatalité dans ces pays et de créer un réseau de coopération et d'échanges d'informations facilitant la mobilité des personnels enseignants et chercheurs. Enfin, ils ont recommandé d'engager "un partenariat régional" pour l'échange des projets d'intérêts et de préoccupation communs et un partenariat mettant en place des réseaux spécialisés qui assureront le développement des pôles d'excellence pour les soins, la recherche et la formation dans le domaine notamment du cœur, du cancer, du rein, de la greffe et de la transplantation des organes.
Trois nouveaux services chirurgicaux seront prochainement aménagés au CHU Benbadis de Constantine, a révélé hier le directeur de l'établissement, M. Amar Benkheireddine. Il s'agit des services de chirurgies cancéreuse, vasculaire et thyroïdienne, a précisé le directeur du CHUC, ajoutant que "jusque-là, les malades trouvaient des difficultés à être opérés dans ces spécialités qui étaient pratiquées par la force des choses dans différents services de chirurgie". "A l'avenir et dès que certains praticiens auront subi un stage de trois mois au sein des hôpitaux français de Strasbourg et de Grenoble, fin janvier 2004, un service chirurgical spécialisé dans chacune de ces trois pathologies sera ouvert au public", a-t-il indiqué. Cette action est menée en étroite collaboration avec le conseil scientifique du CHUC et dans un souci évident d'améliorer la qualité de la prise en charge des malades et d'élever son niveau de référence. M. Benkheireddine a déclaré que "cette stratégie permettra d'établir des diagnostics précis de ces pathologies, d'étudier le volet épidémiologique de celles-ci et d'assurer le nécessaire suivi chirurgical". Ce projet d'aménagement de nouveaux services chirurgicaux avait été proposé au ministre de la Santé lors de sa récente visite au CHUC. Tout en acceptant le projet, le ministre a informé son entourage présent lors de cette visite de la prochaine affectation de l'hôpital militaire de Didouche-Mourad au secteur public de la santé, de la dotation du CHUC d'un second scanner et de la construction prochaine d'un second grand hôpital à Constantine. Un second projet d'extension du centre de prélèvements, appelé à devenir un véritable centre de consultations et de diagnostics, est en voie d'être réalisé. Sa réception, confirme-t-on à la direction générale du CHUC, "est prévue pour le premier trimestre 2004".
Mourad Redjimi, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a souligné mardi à Constantine la nécessité de développer la chirurgie coronaire et le cathétérisme ainsi que l'ouverture sur le partenariat étranger dans ce domaine. Le ministre, qui a effectué une visite de travail dans la wilaya, a exprimé sa satisfaction à l'égard des performances de l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) de la cité Erriah, dans la périphérie de la ville. Cet établissement, a-t-il indiqué, est une fierté pour l'Algérie eu égard aux résultats obtenus cette année. Accompagné de ses proches collaborateurs et des autorités de la wilaya, M. Redjimi s'est enquis de la situation de cet établissement qui a réalisé cette année 403 opérations cardio-chirurgicales et n'a déploré que dix décès. En inspectant les divers services, le ministre n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction quant à la haute performance des laboratoires d'analyse de cet hôpital de 80 lits qui accueille des malades cardiaques de l'est et du sud du pays. Le ministre a exhorté les responsables de l'EHS à s'engager dans les actions de partenariat avec l'étranger notamment en micro-chirurgie. Cependant, a-t-il dit, cette entreprise exige la mise au point d'un programme de travail émanant des parties concernées. L'EHS, qui dispose d'équipements modernes, accuse un sérieux déficit en praticiens spécialisés. A ce propos, le ministre a appelé au recrutement d'autres spécialistes, de même qu'il a promis d'œuvrer au renforcement du service de cathétérisme, opération qui consiste à évacuer l'urine du patient par l'usage d'un tube en plastique ou en caoutchouc. Il a également assuré les praticiens de les renforcer avec des équipes médicales d'Alger. M. Redjimi devait ensuite inspecter le CHU de Constantine où il s'est rendu au service de réanimation qui souffre d'un manque de certains équipements. Sur place, il a appelé les responsables à préparer une fiche technique portant sur leurs besoins avant de tenir une réunion avec les membres du Conseil scientifique. Auparavant, le ministre avait visité la polyclinique de la cité Zouaghi, entrée en service en 2001, et exhorté le personnel à améliorer les prestations de service, particulièrement en phtisiologie des enfants et en chirurgie dentaire.
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