UN DESTIN COMMUN POUR UN AVENIR MEILLEUR

nous vivons en 1929 -1935!!!!

  Carte de la corruption dans le monde en 2012 -

                                           

À plusieurs reprises entre le XIVe et le XIXe siècle, les rois de France n’ont pas hésité à employer la méthode forte pour soulager l’État de ses dettes  : l’incarcération ou la mise à mort pure et simple de ses créanciers. De telles mesures étaient appelées des ­«  saignées  ».

Selon François Morin, il faudrait retenir ces leçons du passé pour avoir une chance de surmonter le désastre financier à venir. Que se passera-t-il lorsque la bulle obligataire mondiale éclatera  ? On peut craindre, entre mille maux, des explosions sociales massives et un délitement instantané des tissus économiques. Ni l’inflation ni la croissance ne réduiront l’endettement mondial. L’effacement de la dette publique ne manquera pas, alors, d’advenir, soit comme une retombée de cette formidable secousse financière, soit comme le résultat d’un nouveau système de financement de l’économie ­mondiale.

Notre seule planche de salut est de mettre en place ce nouveau système dès maintenant  : il faut saigner la ­finance avant qu’elle ne nous saigne  !

c'est ce qui est arrivé au monde à travers la grande crise économique et politique des années 1930-1945 : la mort du libéralisme économique. Apparu un siècle plus tôt avec la révolution industrielle, ce libéralisme était une puissante innovation du monde occidental, un cas unique dans l'histoire de l'humanité : jusque-là élément secondaire de la vie économique, le marché s'est rendu indépendant des autres fonctions et posé en élément autorégulateur. L'innovation consistait essentiellement dans un mode de pensée. Pour la première fois, on se représentait une sorte particulière de phénomènes sociaux, les phénomènes économiques, comme séparés et constituant à eux seuls un système distinct auquel tout le reste du social - à commencer par la terre, le travail et l'argent - devait être soumis. On avait désocialisé l'économie ; la grande crise des années trente imposa au monde une resocialisation de l'économie. Cette analyse du marché comme institution non naturelle suscite désormais un véritable regain d'intérêt dans un monde globalisé où le néolibéralisme est à son tour entré dans une crise dont on attend qu'il en résulte une nouvelle "grande transformation".

C’est l’histoire d’un ascenseur Qui n’avait jamais fonctionné Jamais il ne descendait Jamais ne montait Un drôle d’ascenseur En forme de prison Une illusion, un mirage Accueillant et pimpant Un ascenseur magique Tous ceux qui y entraient ; En sortaient déçus et amers Certains d’avoir perdus leur temps De s’être fait grugés Ayant attendu, espéré Ressortant au même niveau Revenants juste de leurs illusions Aigris par la promesse

Les signaux sont chaque jour plus clairs : la phase actuelle de mondialisation touche à sa fin. Née dans les années 1980 avec le système boursier mondial et la chute du mur de Berlin, elle a reposé sur une utopie: une planète unifiée par le libre-échange, régie par le marché et la démocratie. Mais aujourd'hui, le courant protectionniste remonte. Des entreprises, notamment américaines, relocalisent leurs industries dans leur pays. L'OMC tremble. Partout, le nationalisme déborde. Plus personne n'a honte de protéger son économie et de jouer sur sa monnaie. Il ne faut pas regretter la mondialisation. Malgré son indéniable effet de rattrapage pour des pays pauvres, bien peu en ont profité.le monde qui vient. Un univers où les classes moyennes tiendront leur revanche et où le parasitisme des mafias volera en éclats.

                                

 - La faim dans le monde



11/11/2013
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