les meilleurs disques de musique française 2010
Jacques Higelin : « Coup de foudre »
Coup de foudre, coup de cœur, coup d'éclat. A soixante dix ans (il les a fêtés en octobre dernier sur scène), le dandy lunaire prouve qu'il faut plus que jamais compter avec lui. Qu'on se le dise, le Grand Jacques a dit.
Zaz : « Zaz »
Sans conteste la découverte chanson de l'année : Isabelle Geffroy, petite fille de Fréhel et Piaf, mélange avec bonheur goualante réaliste et swing jazzy. Je veux...
L'ex leader de Louise Attaque et de Tarmac, compositeur pour Bashung, Taha et Paradis, se lance dans une sidérante excursion solo mais pas solitaire, anglophile mais pas seulement, entre électro-rock et groove pop. La (bonne) surprise de l'année.
Florent Marchet : « Courchevel »
Orfèvre mélodiste et croqueur d'univers, Florent le miniaturiste pop publie une jolie collection de cartes postales sonores qui fleurent bon la France, celle des feux de bois, des pulls jacquart et des filles à queues de cheval...
Camélia Jordana : "Camélia Jordana"
L'ex Nouvelle Star deviendra-t-elle la prochaine grande ?
C'est bien parti, grâce à ce premier album seyant, concocté sur mesure par une équipe de couturiers professionnels. Pas besoin de lunettes pour le prévoir.
BB Brunes : "Nico Teen Love"
Les bébés du rock sont devenus grands, avec un deuxième album à l'originalité maîtrisée, sans perdre pour autant de la fougue d'antan. Et leur premier EP en anglais a bien des chances de dépasser nos frontières.
L'ombre de Bashung plane sur cet album étrange, sombre et envoûtant, dans lequel Raphael dévoile une facette expérimentale plutôt inattendue.
Passionnant et déroutant.
Philippe Katerine : « Philippe Katerine »
Clown génial ou escroc futile ? Peu importe, après ses parodies disco, Katerine va plus loin, avec un recueil barré de comptines absurdes et bricolos. On adore ou on déteste. C'est ce qu'il voulait...
Ben l'Oncle Soul : « Ben l'Oncle Soul »
Un chanteur de soul, un vrai, et de chez nous...
Abd Al Malik : « Château Rouge »
Se réinventer sans cesse : cela semble le leit-motiv du slameur érudit, qui se détache définitivement du lot commun du rap français en embrassant ici électro pop, rock ou rumba. Au risqué, parfois, de se faire taxer de démagogie...
Lafille : « Tout attaché(e) »
Il aurait fallu un Top 11... mais impossible de passer sous silence cet album excitant et bouleversant, sorte de carnet intime et électrique d'une fille pas facile du tout, à la fois violente et sensuelle, qui réussit à aborder des thèmes aussi délicats que le viol, la boulimie ou le sexe, avec une confondante aisance. Lafille, une sacrée bonne femme !
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