UN DESTIN COMMUN POUR UN AVENIR MEILLEUR

les fuites au baccalauréat

- Une quatrième personne a été interpellée lundi dans le département du Val-d'Oise, près de Paris, dans l'enquête sur la fraude au baccalauréat scientifique, apprend-on de source proche de la police.

Il s'agit du fils d'un employé d'imprimerie, lequel serait la source de l'affaire qui a éclaté la semaine dernière. Le jeune homme de 19 ans a été retrouvé dans une gare RER, grâce à son téléphone portable, dit-on.

Son père, qui vit dans le sud de la France mais serait en déplacement professionnel, est toujours recherché.

Selon Europe 1, il s'agit d'un homme de 52 ans qui travaille depuis trente ans dans une société de maintenance de photocopieuses. Les enquêteurs se sont présentés sans succès chez son employeur.

Son épouse a déclaré à la radio qu'elle ne croyait pas qu'il ait pu dérober le sujet du bac.

"Ça fait trente ans qu'il répare des machines qui impriment des documents confidentiels. Il n'en parle jamais à la maison et de toute façon, les contrôles de sécurité sont tellement stricts qu'il n'a jamais accès aux documents", a-t-elle dit.

Le jeune homme interpellé lundi, qui vit avec ses parents dans le sud de la France, aurait profité d'un passage à Paris pour transmettre une partie du sujet de mathématiques de la série scientifique du baccalauréat à un autre suspect.

Trois jeunes gens d'une vingtaine d'années suspectés de la fuite sur internet de l'un des quatre exercices de l'épreuve ont été mis en examen samedi à Paris et laissés en liberté, contre l'avis du parquet.

Le principal protagoniste, qui aurait pris avec son téléphone portable la photo de l'énoncé de l'exercice, a été mis en examen pour "fraude à un examen public et recel de violation du secret professionnel".

Les deux autres suspects poursuivis sont un jeune qui a reçu la photo sur son téléphone portable et un troisième homme qui l'a reçue à son tour et l'a mise en ligne sur le site internet jeuxvideo.com, lundi soir, veille de l'examen, sous un pseudonyme.

SARKOZY SOUTIENT CHATEL

La publication de la photo a contraint le ministre de l'Education, Luc Chatel, à annuler le premier exercice de l'épreuve et à demander le report des points sur les deux problèmes suivants.

Cette décision est toutefois contestée par des élèves et des parents; deux recours ont déjà été déposés devant le tribunal administratif.

A la suite de rumeurs évoquant une possible fuite d'une partie du sujet d'économie par SMS, le ministère de l'Education a fait savoir qu'il ne traitait que "des faits avérés".

Un responsable de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) a dit avoir eu connaissance de cette fuite à la suite d'une "déclaration spontanée" d'une lycéenne, dont il n'a pu vérifier les dires.

Luc Chatel a annoncé que des propositions seraient faites le mois prochain pour sécuriser le bac.

Il a reçu l'appui de Nicolas Sarkozy, qui a assuré lundi "soutenir parfaitement" le choix de neutraliser l'exercice dont l'énoncé avait fait l'objet d'une fuite.

Il n'y avait "pas de bonne solution" en la matière et le ministre de l'Education a choisi "la plus respectueuse", celle qui "préserve le mieux l'égalité" des élèves devant ce diplôme, a dit le président de la République lors d'une conférence de presse.

De son côté, le Parti socialiste a fait le lien entre les perturbations subies par le bac 2011 et les réductions d'effectifs dans l'Education nationale.

"Nous sommes dans un système où, à cause des choix politiques, c'est-à-dire de la diminution des moyens de l'Education nationale, on n'est même plus en situation d'organiser correctement des examens, de pouvoir même corriger des copies



27/06/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9 autres membres