le vent reprend ses tours.....la " démocratie de proximité ".....
Ce texte,que l'auteur a plaçé en exergue ,évoque pour nous-allez savoir pourquoi- un soir de novembre glacé à Moscou,surl'immense Place Rouge,déserte sous les premiers flocons;le long del'impréssionnante muraille ocre,dissimulant,les grondements,sous les pieds de quelques gérontes de la machine à asservir qui a failli précipiter la planète.
C'était à l'époque du "regretté"Léonid.peut-être la première neige,le vent,l'arrogance perceptible du site d'où sortaient,mystérieuses ,rideaux tirés,les montrueuses Zil des apparatchiks;tout cela n'est pas étranger à cette durable mémorisation.
Vladimir Boukovski,célèbre dissident,échangé en 1976 contre Luis Corvalan avait une originalité dans sa frénésie d'opposant.Il attendait le "procès de Nuremberg du communisme".S'il vit encore,il patientera longtemps à l'heure où certains politiciens contempteurs de la démocratie libérale éssaient encore de nous persuader que la société communiste c'était le club mèd sans les colliers-bar.
Pourquoi découvrir ou redécouvrir ce livre paru en 1978? Parce que Boukovski fut à travers cette oeuvre le greffier minutieux des absurdités d'un système dont il faut garder la mémoire.D'abord il y avait de la perspicacité,citons un passage:" ce n'est pas le fusil,le char,la bombe qui engendrent le pouvoir et le pouvoir ne repose pas sur eux.Le pouvoir nait de la docilité de l'Homme c'est pouquoi tous ceux qui,chez nous,refusent d'obéir à la violence;la réduisent ne serait-ce que d'un 250 millionième"
Et puis l'auteur esr l'analyste compétent (il fut "soigné")de la coercition psychiatrique.Il explique que pour le système,si l'on n'acceptait pas toutes les normes imposées c'est que l'on était fou tellement il n'y avait pas d'échappatoire.Ce qui du point de vue des "organes"n'était pas si mal vu!
Il avait aussi découvert qu'en multipliant,avec ses codétenus,les réclamations écrites il finissait par paralyser la machine coercitive absurde.
Les discours surc ou la " démocratie participative " ont le vent en poupe. Dans un contexte de remise en question du rôle de l'État, la participation des habitants constituerait un facteur favorisant à la fois une nouvelle légitimité politique et une modernisation de la gestion publique locale. C'est ainsi que se développent depuis plusieurs années des dispositifs qui entendent améliorer la gestion de proximité en s'appuyant sur la participation citoyenne.
Ces expériences appellent des réflexions plus théoriques sur la démocratie et les politiques publiques. Dans quelle mesure une activité citoyenne peut-elle se conjuguer avec une réforme de la gestion urbaine? Quelles sont les conditions d'une véritable démocratie participative ? Comment l'institutionnalisation de la participation s'articule-t-elle aux tendances plus globales d'évolution des sociétés contemporaines
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 9 autres membres