LE MAL NE SE MAINTIENT QUE PAR ET A TRAVERS LA VIOLENCE
Martin Luther King a dédié sa vie à la lutte contre le racisme et la ségrégation aux Etats-Unis. Le 28 août 1963, au terme d'une marche qui rassemble 250000 personnes, il prononce son fameux discours "I have a dream", véritable hymne à la liberté. La loi sur les droits civils, votée en 1964, établit l'égalité des hommes, quelle que soit leur race, au sein de la nation américaine. En 1882, Ernest Renan, lors d'une conférence restée célèbre, affirme que ni la race, ni la langue, ni la religion ne peuvent définir une communauté nationale.
Face à l'oppression et à la discrimination que subit son peuple. Gandhi revendique l'action non violente. C'est cette idée qui est au coeur du discours qu'il tient devant ses juges lors de son procès, le 19 mars 1922. Héros du nationalisme indien, il devient un modèle politique et moral tant en Inde qu'en Occident. Nombreux sont ceux qui, à sa suite, s'inscriront dans cette revendication de la non-violence
cet Orient que les Occidentaux ne comprennent jamais vraiment quels étaient les ressorts des politiques. Il est donc encore d'actualité et si on parle aujourd'hui de printemps arabes à propos des révolutions du Maghreb et du Proche Orient, c'est aussi parce qu'elles font écho à cette vision. On parle moins de panarabisme, peut-être différemment de l'Islam mais on retrouve dans les entretiens de Nasser, de Nouir Said, des rois hachémites ou du roi Saoud des valeurs fondamentales qui animent encore la rue ou comme les rais.
Lorsqu'en 1994, après des décennies de lutte contre l'apartheid et vingt-sept années d'incarcération, Nelson Mandela devient président de la République sud-africaine, c'est un triomphe. Dès ce moment, Noirs et Blancs s'engagent dans le difficile processus de réconciliation. Apprendre à vivre ensemble, c'est ce même défi que lançait Nehru au peuple indien en 1947, lors de l'accession à l'indépendance : faire de l'Inde un pays libre et démocratique, oublier les différences, réconcilier les pauvres et les princes.
Après la déroute française de 1940 et la demande d'armistice du maréchal Pétain, l'Angleterre se retrouve isolée face à l'Allemagne du IIIe Reich. Il lui faut combattre avec un courage et une abnégation renouvelés. Winston Churchill prononce alors un discours qui marquera l'Histoire, galvanisant son peuple et le préparant aux sacrifices à venir.
Depuis la résolution des Nations unies sur le partage de la Palestine et la proclamation de la création d'un Etat juif par David Ben Gourion en 1948, le Proche-Orient n'a jamais trouvé la paix. Pourtant, au début des années 1990, la main tendue de Yasser Arafat, qui reconnaît, de fait, l'existence de l'État d'Israël, et la réponse d'Itzhak Rabin laissent entrevoir la possibilité d'un accord de paix. L'espoir est de courte durée : le discours de paix de Rabin sera son dernier, et l'Autorité palestinienne représentée par Arafat sera affaiblie par les luttes internes et les pressions politico-militaires israéliennes.
Jean Moulin, grande figure de la Résistance, est mort sous la torture en 1943. Vingt ans plus tard, André Malraux, ministre des Affaires culturelles, lui rend un vibrant hommage lors du transfert de ses cendres au Panthéon. A l'époque où la Résistance française s'organise, des voix allemandes s'élèvent également pour dénoncer le nazisme. C'est le cas de l'écrivain et prix Nobel de littérature, Thomas Mann, qui, depuis les Etats-Unis, lance des appels à l'intention du peuple allemand. Ces textes de résistance sont diffusés sur les ondes de la BBC dès 1940 et jusqu'à la chute de Hitler en 1945.
Je suis arrivé d'Oulu, en Finlande, avec des cardiofréquencemètres, et de Jülich, en Allemagne, avec des pédaliers jaugeant la puissance musculaire en watts. Avec des ordinateurs, du matériel informatique dit 'embarqué', pour évaluer, comparer : comprendre. J'ai essentiellement compris l'insouciance et la prodigieuse efficacité du clenbutérol, de l'EPO, des hormones, des corticoïdes en termes de gain en watts et d'élimination de la fatigue. L'entraînement et la diététique ont des limites. J'ai témoigné, expertisé et fixé dans des articles trois seuils. Le premier est celui du dopage avéré de la performance. Il est situé à 410 watts de puissance pour un coureur 'étalon' de 70 kilos lors du col terminal d'une étape de montagne d'un grand tour. Frédéric Portoleau, ingénieur, repère depuis trente ans, grâce aux temps de passage télévisés dans les ascensions, l'ineptie des exploits, inhumains sauf à s'aider de produits parfois vétérinaires. Ce, toute l'année, en intégrant poids, vitesse du vent, coefficients de roulement, pression atmosphérique, données de friction, aérodynamique, etc. C'est implacable.
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