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le génome de l'homme de Neandertal et le saint -suaire....

Des travaux publiés hier révèlent que des chercheurs ont découvert un nouveau cousin de l'homme de Néandertal. Jusque-là inconnu, le génome de cet hominidé a pu être étudié à partir de l'os d'un doigt, découvert en Sibérie.

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Une équipe de recherche internationale est parvenue à séquencer le génome de l'os d'un doigt découvert dans le sud de la Sibérie, rapporte l'AFP. Celui-ci s'est avéré provenir d'un hominidé, disparu depuis au moins 30.000 ans. Ces nouveaux cousins de l'Homme ont été baptisés les Denisovans, nom de la caverne où ils ont été retrouvé.

"Le fait que les Denisovans aient été découverts dans le sud de la Sibérie et aient contribué au patrimoine génétique des populations modernes de Nouvelle-Guinée montre que la présence de ce groupe pourrait avoir été étendue en Asie depuis la fin du Pléistocène", soit entre 400.000 et 50.000 ans avant notre ère, explique David Reich qui a mené l'analyse génétique des populations.

Svante Pääbo avait quant à lui conduit le séquençage du génome de l'homme de Neandertal. Il avait ainsi découvert que l'humain moderne aurait de 1 à 4 % de gènes néandertaliens. Pour lui, "la combinaison du génome de l'homme de Neandertal et de celui du Denisovan révèle la complexité des interactions génétiques entre nos ancêtres et les différents groupes d'hominidés anciens".

Sciences et Avenir a dévoilé les résultats du spécialiste de la spectrométrie Timothy Jull concernant la datation, très controversée, du saint suaire. Il montre, preuves à l'appui, que la datation effectuée en 1988 portait bien sur le tissu originel. Celui-ci daterait donc bien du Moyen-Âge.

Le suaire de Turin est le drap de quatre mètres de long qui aurait servi de linceul au Christ. Bien que les analyses organisées par l'Eglise catholique elle-même aient établi que le tissu datait du XIIIème ou du XIVème siècle, la présentation du suaire dans la cathédrale de Turin en avril dernier avait attiré deux millions de personnes. Trois laboratoires ont confirmé ces analyses et attestent que le tissu date bel et bien du Moyen-Âge.

Pourtant, tout le monde n'est pas de cet avis et cette datation est fortement contestée par les sindonologues, les spécialistes du suaire. Un chimiste américain persiste à affirmer que l'échantillon prélevé lors de la première analyse de 1988 n'est pas valable. Pour lui, il s'agirait d'une pièce rapportée, une partie recousue par des soeurs au XVIème siècle. Bien qu'il soit très influent et très écouté, ce chimiste n'a pas le fin mot de l'histoire.

En effet, 22 ans plus tard, le spécialiste de la spectrométrie Timothy Jull vient de mettre fin à la controverse. Ses résultats, publiés dans la revue Radiocarbon, montrent, preuves à l'appui, que les analyses de 1988 portaient bel et bien sur le tissu originel du suaire.



23/12/2010
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