UN DESTIN COMMUN POUR UN AVENIR MEILLEUR

LA RACE? LE RACISME UN BUSNESS ENCORE UN ???

L'humanité est-elle séparée en races différentes? Vérité scientifique au XIXe siècle et durant une bonne partie du XXe, cette affirmation a été battue en brèche après la Seconde Guerre mondiale. Au cours des dernihttps://static.blog4ever.com/2009/03/302876/photo_302876_5752651_201004094408723.jpegères décennies, la biologie a nié la pertinence même de la question, au motif que tous les humains auraient en commun 99,9 % de leur patrimoine génétique. Mais les avancées toutes récentes de la génétique nuancent cette affirmation. L'étude fine du génome humain montre l'existence de différenciations héréditaires stables qui, au-delà des seules apparences (couleur de peau, chevelure, etc.), rendent possible de remonter aux origines géographiques lointaines des individus, ou peuvent parfois expliquer leur vulnérabilité à certaines maladies. Certes, les groupes ainsi repérés ont des limites floues, leur diversité interne est élevée, et aucun classement hiérarchique global ne peut être justifié à partir de ces éléments. Les "races", au sens classique du terme, n'existent effectivement pas. Néanmoins, la pluralité humaine, telle qu'on peut l'appréhender avec les techniques les plus modernes, est plus grande et plus subtile qu'on ne voulait le croire... le vrai et fascinant roman de l'évolution humaine, où la couleur de la peau est une adaptation aux rayons solaires. Nous apprenons que les recherches sur les groupes sanguins et sur les chromosomes permettent aujourd'hui de dessiner les cartes très précises des groupes ethniques, de leur origine, de leurs croisements à travers les cent mille années d'histoire de l'homme moderne ; qu'il existe une correspondance étroite entre les groupes linguistiques et les groupes génétiques. Mais le mérite de Cavalli-Sforza tient à sa démarche interdisciplinaire qui lui permet, en s'appuyant sur les données de la génétique, de la paléontologie, de l'histoire et de la linguistique, d'analyser puis de reconstruire les multiples aspects de la diversité humaine. Une diversité qu'il affirme être, en définitive, la meilleure garantie de survie pour notre espèce. Existe-t-il des " races pures " ? Les inégalités se répartissent-elles au hasard ou en foncti9n de l'appartenance ethnique ? La couleur de la peau détermine-t-elle le comportement et la culture L’observation qu’il existe une différence génétique moindre entre les populations humaines qu’entre les individus au sein de ces populations avait été déjà faite par les généticiens, avec des méthodes certes moins PERFORMANTES Ainsi, une confrontation directe avec les données archéologiques et linguistiques montrerait que les épisodes les plus connus de la Bible (l'histoire des Patriarches, l'Exode, la splendeur de Jérusalem à l'époque de Salomon, etc.) n'auraient jamais eu lieu. Les Hébreux, loin d'avoir conquis victorieusement Canaan sous la conduite de Josué, ne seraient que des éleveurs ayant développé progressivement une identité israélite. De même, la monarchie israélite originelle ne serait qu'un mythe, l'histoire d'Israël se caractérisant par la coexistence de deux royaumes distincts et rivaux (au Nord, Israël, prospère, peuplé et influent ; au sud, Juda, plus pauvre). V Ce récit, savant mélange de légendes et de réécriture historique, aurait été compilé à Jérusalem au cours du VIIe siècle av. J.C., dans un but politique et théologique : en construisant, autour du Deutéronome, une histoire nationale du peuple israélite et en centralisant le monothéisme judaïque dans le Temple de Jérusalem, le roi Josias, souverain du petit royaume de Juda, pouvait affirmer toute à la fois son indépendance face à la renaissance de la puissance égyptienne et sa souveraineté sur l'ancien royaume d'Israël. Lire la suite ›


09/12/2013
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