UN DESTIN COMMUN POUR UN AVENIR MEILLEUR

la journee du savoir youm el yilm

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Ibn Sina, ce savant persan du Xe et XIe siècle, Médecin et Philosophe il embrassera toutes les sciences de l'époque, sans pour autant se désintéresser des arts et des lettres.
Un destin hors du commun pour ce personnage exceptionnel, dont le nom est encore de nos jours synonyme génie.


Comment ne pas tomber sous le charme de ces fabuleux personnages mis en scène pour notre plus grand plaisir ? Comment ne pas être envoûté par le magie de cet Orient si bien dépeint ?

Parmi une myriade de grands auteurs dont l'œuvre compose le patrimoine culturel de l'Iran, Omar Khayyâm est l'un des plus populaires, en tout cas le poète persan le plus lu à travers le monde. Cette large audience, le sage de Nichâpour la doit d'abord au poète irlando-britannique Edward Fitzgerald, qui le premier, en 1859, en adaptant ingénieusement les Robâiyât en vers anglais, fut à l'origine de sa consécration en dehors de son pays natal. Elle tient ensuite au caractère toujours actuel et vivace des quatrains, dont maints aspects trouvent des échos dans la sensibilité de l'homme moderne. Cette édition, débarrassée de l'usuel cortège de vers apocryphes qui défigurent l'œuvre du poète, offre, d'après les manuscrits les plus anciens, une traduction neuve et originale en quatrains, qui transpose le rythme du texte original des Robâiyât. Une belle façon de redécouvrir et d'apprécier le rationalisme teinté de pessimisme de Khayyâm, son "indifférence à la foi et au doute" et ses vibrants appels au carpe diem.

Un homme de son temps, et de tous les temps : une présence vivante et fraternelle dans le monde de l'islam, du Caire à Tanger, de Djakarta à Lahore. En Inde, en Afghanistan, en Iran, ses poèmes sont psalmodiés par les foules lors des pèlerinages ; dans le plus humble village turc, sa mémoire est vénérée. Des disciples en quantité, nombre de " monastères ", des enseignements durant des siècles se sont réclamés de lui. Reconnu par les Occidentaux comme un des plus grands poètes mystiques de tous les temps et par les Musulmans comme ne le cédant qu'au Coran... Mais surtout, porteur d'un message d'une brûlante actualité, un message fondé sur l'expérience vécue, celle des misères de son époque, de l'exil et de la violence subis, de l'assassinat de son maître spirituel, aimé plus que lui-même. Tel fut et demeure le Persan Djalâl-od-Din Rûmî (1207-1273), dit simplement Rûmî, poète immense, génie du " soufisme " - la voie mystique musulmane -, fondateur de l'Ordre des Derviches Tourneurs. D'abord publié dans la collection " Maîtres spirituels " en 1977, ce livre est suivi d'un index, d'une chronologie et d'éléments bibliographiques mis à jour.



10/04/2011
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