UN DESTIN COMMUN POUR UN AVENIR MEILLEUR

la fin du triomphe de la cupidité ....tropde nationalisme et de propagande tuent...

 

“Je n'essaie pas de convaincre, mais d'informer. Je ne veux pas amener les gens à me croire, pas plus que je ne voudrais qu'ils suivent la ligne du parti, ce que je dénonce - autorités universitaires, médias, propagandistes avoués de l'État, ou autres. Par la parole comme par l'écrit, j'essaie de montrer ce que je crois être vrai, que si l'on veut y mettre un peu du sien et se servir de son intelligence, l'on peut en apprendre beaucoup sur ce que nous cache le monde politique et social. J'ai le sentiment d'avoir accompli quelque chose si les gens ont envie de relever ce défi et d'apprendre par eux-mêmes

La Britannique Mandy English a réalisé récemment que son fiancé actuel était le jeune garçon qui lui avait envoyé une carte postale 30 ans auparavant, en réponse à la bouteille qu'elle avait jeté à la mer.

A l'âge de 13 ans, lors d'un voyage scolaire en Écosse, la jeune Mandy English voulait se faire des amis, et avait donc décidé d'insérer un message dans une bouteille pour la lancer dans la mer, afin qu'elle trouve un destinataire. Un dénommé Richard, alors âgé de 6 ans, y avait répondu deux ans plus tard. Les deux s'étaient ensuite perdus de vue.

Mais il y a quelques jours, pendant que Mandy English faisait le tri dans ses souvenirs d'enfance, elle est retombé sur cette carte. Celle-ci était signée par quelqu'un ayant le même prénom de que son compagnon actuel. Elle a donc décidé d'en parler à son ami, et a découvert que celui qui lui avait envoyé la carte signée "Love Richard" et son compagnon actuel Richard Morwood était la même

Nassira connaît bien ce pays, elle y a séjourné un an. Elle en a vu la richesse culturelle et la beauté mais aussi la misère et l’injustice sociale. Une nation depuis trop longtemps assise sur un volcan qui vient de se réveiller.

Il y a un an, je passais tous les jours à la même heure devant la Place Tahrir. Elle était alors inconnue du grand public. Aujourd’hui, elle est le point névralgique des affrontements du Caire. D’ordinaire, la place Tahrir accueille les pique-niques du week-end, des matchs de football et les roucoulades de jeunes couples amoureux. Les baisers donnés à la volée et les baignes des petites bagarres. Autour d’elle, sur la longue rue Qasr el Ainy, devant le grand bâtiment administratif Mugama’a et autour du métro Sadate, les policiers s’ennuient à faire les cent pas pour un salaire de misère, enroulés dans des uniformes souvent bien plus grands qu’eux.

Il y a quelques jours, les images du pont Qasr El Nil qui relie la place à l’Opéra du Caire le rendaient méconnaissable. D’ordinaire, à n’importe quelle heure de la journée et de la nuit, vous y trouvez des jeunes y respirer l’air, le nez au-dessus du Nil. En fin de semaine, les jeunes mariés viennent immortaliser l’instant, tour de l’Opéra, fleuve et fellouques en guise de décor.

Depuis trois semaines, ce paysage fige nos écrans. Pourtant, tous les observateurs qui connaissent bien l’Egypte savent depuis longtemps que le pays devait à un moment ou un autre exploser. D’ailleurs avec une population de plus de 80 millions d’habitants, sa misère de masse, son chômage déroutant et sa corruption banalisée, on se demande comment le pays a pu tenir aussi longtemps. C’est la  réflexion que je me suis faite tout au long de mon séjour en Egypte : des professeurs d’université rémunérés une misère, des étudiants obligés de payer des enseignants de l’école publique pour des cours privés, des élèves qui achètent leurs diplômes, des fonctionnaires contraints d’occuper un autre emploi (chauffeur de taxi la nuit, commerçant…) pour espérer survivre… Des exemples comme cela, j’en ai à la pelle.

En réalité, ce sont le nationalisme et la propagande qui ont tué l’Egypte. Et c’est contre eux que des millions de jeunes, des militants, des activistes et des syndicalistes se battent depuis des années. Le discours de Hosni Moubarak en a été la preuve édifiante : se présentant une énième fois comme le père de la nation, jouant sur la corde sensible de son attachement à un pays dont l’histoire est plus longue que celle de tous les Etats occidentaux réunis. Il faut assister aux cours dans les universités égyptiennes, lire les commentaires dans la presse gouvernementale pour se rendre compte de la puissance du discours nationaliste dans les esprits des décideurs.

Un nationalisme qui passe évidemment par les mailles du PND, la formation politique présidentielle dont le fils, Gamal, a pris le contrôle. Un parti qui n’a pas hésité à payer de nombreux Egyptiens, affamés, inquiets de l’avenir du pays, soucieux de nourrir leur famille pour occuper les rangs des manifestants surnommés « Pro-Moubarak », aux côtés des policiers habillés en civil. Les véritables « pro-Moubarak », ceux qui bénéficient des rentes de l’économie, ceux qui sont à la tête des entreprises publiques, ceux qui profitent des largesses du régime, ceux-là vous ne les voyez pas. Ceux-là se gardent bien de risquer de perdre ce dont ils bénéficient. Ceux-là sont cachés entre leurs résidences secondaires de Charm El Cheikh et les capitales européennes et américaines. Ceux-là n’iront pas se frotter à la population qu’ils méprisent par ailleurs et emploient, en échange d’une poignée de guinnées, pour leurs services du quotidien. Ceux présentés comme les pro-Moubarak ne sont que ceux qui ont l’estomac vide et la peur au ventre. La dimension politique les dépasse. Une seule idée les occupe : sauver leur peau.

des rouages qui ont conduit à la catastrophe et comment éviter qu''elle se reproduise. J''ai surtout compris que l'insatiable cupidité des hommes nécessitait la construction et l''entretien de robustes garde-fous et que la déréglementation des systèmes financiers sous prétexte de libéralisme ouvrait la voie à toutes les tentations criminelles qui ont coûté à des millions d''américains la perte de la maison « qu''ils avaient sous leurs pieds » et au reste du monde, ruine et paupérisation des classes sociales les plus vulnérables.
Outre la foisonnante richesse de son contenu, ce livre restera pour moi un exemple de pédagogie dans une matière rendue difficile par la multiplicité des facteurs pour la plupart régis par les sciences du chaos et susceptibles de générer des effets « papillon » dévastateurs.



10/02/2011
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