UN DESTIN COMMUN POUR UN AVENIR MEILLEUR

Au cours des deux siècles passés, des chercheurs ont trouvé des os et des artefacts indiquant qu'il existait sur terre, voici plusieurs millions d'années, des populations qui nous ressemblaient étonnamment. Mais l'establishment scientifique a gommé, ignoré ou perdu de vue ces faits extraordinaires. Pourquoi ? Parce qu'ils sont en contradiction avec la thèse qui prévaut aujourd'hui sur les origines de l'humanité, selon laquelle les humains se sont développés au cours des cent mille ans écoulés à partir d'ancêtres à l'aspect plus simiesque. Fossiles portant de curieuses incisions, pierres taillées anormalement anciennes, objets attestant d'une culture avancée en des temps reculés, restes humains étonnamment modernes retrouvés dans des couches géologiques demeurées intactes pendant des millions d'années... L'Histoire secrète de l'espèce humaine remet en pleine lumière ces découvertes dérangeantes, qui n'ont cessé de se confirmer ces dernières années. "L'évolution se développe de façon imprévisible et surprenante. Il est à la fois humiliant et merveilleux de comprendre que l'apparition de notre espèce sur la Terre n'avait rien d'obligatoire ni d'inéluctable. Les plus grandes réalisations de nos civilisations dépendent aussi du hasard quand une societe est devenue hierarchisee , une certaine elite s accaparent du pouvoir et tout ce qui est derriere lenrichissement avec la nouvelle religions monotheiste ;le marche liberale et la nouvelle divinite : l argent ; le fric ,money is money les luttes fratricides infernales sont apparues , et la violence est la regle: La première migration des homininés (page 180) Les témoignages archéologiques indiquent que les premières espèces d’homininés sont africaines. Toutefois, à partir de -2 MdA, des fossiles et des objets commencent à attester l’existence d’homininés à la fois en Europe et en Asie. Expansion vers l’Eurasie A Dmanissi (Géorgie), les archéologues ont trouvés des milliers de fossiles et d’artefacts lithiques, datés de -1,7 MdA. Avant cette trouvaille, on pensait qu’Homo ergaster avait été la première espèce d’homininé à sortir d’Afrique. Certains crânes de Damnissi ressemblent effectivement à celui d’Homo ergaster, mais l’un d’eux est plus proche d’Homo habilis. Ces fossiles pourraient représenter des expansions distinctes de chaque espèce, sorties d’Afrique. Des chercheurs pensent même que des australopithèques ont peut-être migré hors d’Afrique. Deux sites de la Sierra d’Atapuerca, en Espagne, ont livré des fossiles qui attestent de la présence d’homininés en Europe occidentale entre – 1 200 000 et – 800 000 ans. Ces fossiles – baptisés Homo antecessor – pourraient représenter un rejeton européen de Homo ergaster. De récentes découvertes d’outils de pierre à Happisburgh (Angleterre) suggèrent que Homo antecessor pourraient avoir atteint l’Europe du Nord, voici 1 MdA. Cela implique que l’espèce avait la capacité de fabriquer des vêtements ou d’aller utiliser le feu, éléments essentiels pour avoir chaud dans le Nord de l’Europe. Si l’on revient en Afrique de l’Est, quelques fossiles indiquent que Homo ergaster a perduré dans son pays d’origine jusque vers – 1MdA. Les premiers hommes d’Extrême-Orient Les tout premiers fossiles humains d’Asie orientale viennent de sites de l’île indonésienne de Java ; ils datent de – 1,8 à – 1 MdA. On a également trouvé des fossiles d’Homo erectus en Chine, dont beaucoup dans la grotte de Zhoukoudian, près de Pékin. Ces fossiles d’ »Hommes de Pékin » datent de 800 000 à 400 000 ans. Certains paléoanthropologues chinois soutiennent le modèle multirégional de l’évolution humaine (voir p 177). Ils jugent que le crâne fossile de l’Homme de Pékin offre d’importantes ressemblances avec les crânes des Chinois modernes. Ils voient dans ces similitudes la preuve que Homo erectus a évolué en Homo sapiens sur place. Pourtant, d’autres études comparées des fossiles et de l’ADN des Chinois vivants suggèrent une arrivée tardive d’hommes modernes remplaçant des espèces antérieures plutôt qu’une « continuité régionale ».