UN DESTIN COMMUN POUR UN AVENIR MEILLEUR

l autoritarisme ne peut pas etre moderniser....

 

La nature d’un régime politique n’a jamais empêché la réflexion ou la connaissance de se développer. Elle peut les entraver, mais non arrêter un mouvement de renaissance si l’on veut bien se préoccuper d’en semer les graines et d’augmenter nos savoirs et nos connaissances du réel complexe.

La Renaissance européenne, s’est déroulée durant la période sombre et fanatique des guerres de religion en Europe, la philosophie des Lumières à pris son essor sous des régimes politiques, tous autoritaires et de droit divin.

 

Je crois que c’est une erreur grave, comme je l’avais dit précédemment dans un interview avec vous, de continuer de considérer, contre toutes les évidences, qu’il existe encore une civilisation musulmane ou qu’il y a des valeurs musulmanes communes qui organisent la vie des musulmans partout dans le monde.

Entre un grand bourgeois marocain et un membre de la police des mœurs islamique en Arabie saoudite et un paysan musulman indonésien ou iranien, je ne vois pas très bien ce qu’il y a de commun, pas plus qu’entre un villageois chinois musulman et un paysan égyptien ou irakien, etc…, on pourrait multiplier les exemples.

Il y a eu une merveilleuse civilisation musulmane qui a brillé au Moyen-Orient, en Andalousie, aux Indes et en Asie centrale sous diverses couleurs, arabe, persane ou turque et souvent le mélange passionnant de la culture spécifique de ces trois peuples. Elle est terminée, tout comme sont terminées les périodes d’or du christianisme oriental ou celle du christianisme européen qui ont pu organiser la vie de plusieurs peuples différents avec des langues de culture commune aujourd’hui mortes (le latin ou le syriaque), mais comme est terminée aussi la civilisation grecque ancienne ou byzantine.

Je dirai que c’est une loi de la nature, de l’histoire, que les civilisations ou les cultures et les langues qui les portent soient périssables ou, en tous cas, qu’elles se transforment, s’adaptent plus ou moins bien aux changements majeurs de puissance qui se manifestent dans les sociétés ou entre les sociétés.

Probablement, cet attachement viscéral à la notion très imaginaire de Oumma et de civilisation ou de valeurs musulmanes ou arabo-musulmanes ne fait que traduire une réaction psychologique de compensation à l’état de déchéance dans lequel sont plusieurs sociétés qui ont pour religion principale l’Islam. C’est un remède qui aggrave le mal en figeant les capacités créatives et de renouvellement de l’esprit, de la culture et même de la vraie spiritualité religieuse dont nous avons tant besoin, en ces temps de fanatisme religisio-politique.



26/02/2011
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