UN DESTIN COMMUN POUR UN AVENIR MEILLEUR

l’ « Âge de la pénombre » et les catastrophes liées auGrand effondrement »

  La fin de la planète en 2100 ? Au-delà de l'effondrement, 18 : Surface de la planète de Daniel ...

Au-delà de l'effondrement,

 

La fin de la planète en 2100 ?

Un autre monde est possible, il est indispensable, il est à notre portée. Le capitalisme, après un règne de deux cents ans, s'est métamorphosé en entrant dans une phase mortifère : il génère tout à la fois une crise économique majeure et une crise écologique d'ampleur historique. Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme, en reconstruisant une société où l'économie n'est pas reine mais outil, où la coopération l'emporte sur la compétition, où le bien commun prévaut sur le profit. Dans un récit original, l'auteur explique comment le capitalisme a changé de régime depuis les années 1980 et a réussi à imposer son modèle individualiste de comportement, marginalisant les logiques collectives. Pour en sortir, il faut prioritairement se défaire de ce conditionnement psychique. L'oligarchie cherche à détourner l'attention d'un public de plus en plus conscient du désastre imminent en lui faisant croire que la technologie pourrait surmonter l'obstacle. Cette illusion ne vise qu'à perpétuer le système de domination en vigueur. Comme l'illustre la démonstration ancrée dans la réalité et animée de nombreux reportages, l'avenir n'est pas dans la technologie, mais dans un nouvel agencement des relations sociales. Ce qui fera pencher la balance, c'est la force et la vitesse avec lesquelles nous saurons retrouver l'exigence de la solidarité

il est impossible de continuer à rechercher une croissance continue. Pour sauver la planète, il nous faut apprendre à nous auto-limiter, à ne plus rechercher des gadgets ultra-modernes dont nous savons bien que, si tout le monde y accédait, notre environnement ne pourrait pas y survivre. D'où le dur et salubre diagnostic porté sur "le mirage de la croissance verte". L'avenir n'est pas écrit d'avance, mais on peut s'attendre à ce qu'il nous présente la nécessité de choisir entre une oligarchie de plus en plus féroce et une société égalitaire, seule capable de se montrer économe de ressources qui ne sont pas illimitées.

Après une série de catastrophes climatiques, toutes tout à fait crédibles et probables, s'ensuit une période de panique, d'émeutes, de migration de masse, de hausse explosive des populations d’insectes et d'épidémies. L’ordre social s’effondre dans les années 2050 et les gouvernants, acquis à l’idéologie néolibérale, se retrouvent désarmés devant la nécessité d’une intervention massive de l’état. Pour en arriver là, une période de déni, légalisée par des lois toutes plus dangereuses les unes que les autres, a fait perdre un temps précieux à l'humanité.

 Les causes en sont connues, au premier rang desquelles le positivisme et le fondamentalisme de marché, incapacitant toute prise d'action courageuse. Les conséquences en sont dramatiques. Avant qu'un tel scénario catastrophe, tout à fait crédible, il est peut être encore temps de se réveiller. C'est à ce sursaut que nous appelle cet essai, puisse t il être entendu !

 



13/10/2014
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