"Grandiose. Etourdissant. Fulgurant.
"Grandiose. Etourdissant. Fulgurant.
Toute l'esthétique de cinéastes comme Lucio Fulci, Cronenberg, Argento, Jodorowsky et une partie de l'histoire du cinéma italien se retrouve dans ce manifeste, dans ces principes qui relèguent la psychologie et les mots à un rang mineur et qui célèbrent la puissance de la METAPHYSIQUE contenue dans la pantomime, le souffle de l'acteur, la mise en scène axée sur les couleurs, les décors : un « spectacle total » où le spectateur serait au centre de la scène avec, autour, l'histoire se déroulant dans un marasme de sons qui réveilleraient sa beauté métaphysique grâce à une esthétique de la cruauté - non pas simplement sadique et barbare mais rigoureuse, exigeante, vitale et poétique, résumant l'expression d'une « souffrance d'exister ».
Antonin Artaud nous invite à reconsidérer 400 ans de théâtre « borné à nous faire pénétrer dans l'intimité de quelques fantoches », et n'hésite pas à dénigrer tout notre théâtre occidental pour affirmer la puissance du théâtre balinais axé sur le geste.
« C'est par la peau qu'on fera rentrer la métaphysique dans les esprits. » Expérience intérieure", paradoxalement nommée, puisqu'elle culmine dans une fusion de l'intérieur et de l'extérieur, du sujet et de l'objet, l'inconnu comme "objet" communiquant en elle avec un "sujet" abandonné au non-savoir, Bataille en décrit ainsi le mouvement : "c'est jouer l'homme ivre, titubant, qui, de fil en aiguille, prend sa bougie pour lui-même, la souffle, et criant de peur, à la fin, se prend pour la nuit".Grandiose. Etourdissant. Fulgurant.
Toute l'esthétique de cinéastes comme Lucio Fulci, Cronenberg, Argento, Jodorowsky et une partie de l'histoire du cinéma italien se retrouve dans ce manifeste, dans ces principes qui relèguent la psychologie et les mots à un rang mineur et qui célèbrent la puissance de la METAPHYSIQUE contenue dans la pantomime, le souffle de l'acteur, la mise en scène axée sur les couleurs, les décors : un « spectacle total » où le spectateur serait au centre de la scène avec, autour, l'histoire se déroulant dans un marasme de sons qui réveilleraient sa beauté métaphysique grâce à une esthétique de la cruauté - non pas simplement sadique et barbare mais rigoureuse, exigeante, vitale et poétique, résumant l'expression d'une « souffrance d'exister ». reconsidérer 400 ans de théâtre « borné à nous faire pénétrer dans l'intimité de quelques fantoches », et n'hésite pas à dénigrer tout notre théâtre occidental pour affirmer la puissance du théâtre balinais axé sur le geste.
« C'est par la peau qu'on fera rentrer la métaphysique dans les esprits. »
morts de Marie Colvin et de Rémi Ochlik remettent en lumière les difficultés d'un métier qui paye un lourd tribut. Armes ultra sophistiquées, forte concurrence entre médias, priorité à l'instantanéité, présence accrue de journalistes peu expérimentés... Les correspondants de guerre se trouvent exposés à des risques accrus, d'autant qu'ils sont désormais eux-mêmes pris pour cible. Mercredi,les journalistes américaine Marie Colvin et français Rémi Ochlik ont été tués dans le bombardement de la ville rebelle de Homs en Syrie, quelques semaines après Gilles Jacquier, le premier journaliste occidental tué dans ce pays.
Selon RSF, 66 journalistes ont été tués en 2011, dont 20 au Moyen-Orient et au Maghreb lors du printemps arabe, contre 57 en 2010. "La retransmission d'images se fait de plus en plus vite avec Internet. L'information devient un produit immédiatement consommable, il faut aller très vite. Il y a donc moins de précautions prises pour se préparer", explique Philippe Rochot, grand reporter de France 2.
Dans les années 1990, il avait droit à une semaine pour présenter un reportage, aujourd'hui, c'est trois jours. "Quand on travaille vite, il y a plus de risques", résume ce journaliste, ex-otage au Liban. La concurrence entre médias explique aussi la contrainte de l'urgence. D'autant plus qu'en l'absence de débouchés en France, crise de la presse oblige, nombre de jeunes tentent leur chance dans les zones de guerre. Or, ils sont peu préparés aux nouvelles armes. "Aujourd'hui, on travaille dans des guerres où les projectiles sont difficiles à gérer parce qu'ils peuvent traverser plusieurs murs. Il y a aussi ces mouchards, qui détectent l'activité numérique", explique Paul Moreira, un des premiers à avoir réalisé un documentaire sur Homs, début novembre. Les caméras thermiques, utilisées par certaines armées, ainsi que les drones, compliquent également le travail. la peur au ventre.
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