Eloge de la différence : les chromosomes xx et xy
Chromosomes are long, stringy aggregates of genes that carry heredity information. They are composed of DNA and proteins and are located within the nucleus of our cells. Chromosomes determine everything from hair color and eye color to sex. Whether you are a male or female depends on the presence or absence of certain chromosomes.
Human cells contain 23 pairs of chromosomes for a total of 46. There are 22 pairs of autosomes and one pair of sex chromosomes. The sex chromosomes are the X chromosome and the Y chromosome.
- Identifiés en 1956, les chromosomes sexuels, s’ils définissent le sexe génétique de l’homme, ne suffisent pas à caractériser le masculin.
- De XY au sentiment d’identité masculine qui marque l’aboutissement de l’évolution de l’homme, le chemin est long et semé d’embûches. La masculinité paraît aller de soi : lumineuse, naturelle et contraire à la féminité. Les dernières décennies ont fait voler en éclats ces évidences millénaires. Parce que les femmes ont entrepris de se redéfinir, elles ont contraint les hommes à en faire autant. La remise en question des certitudes les plus intimes est toujours longue et douloureuse, et ce travail de déconstruction n’intervient jamais par hasard. Il prend place lorsque le modèle dominant a montré ses limites. Tel est le cas du modèle masculin traditionnel, aujourd’hui déphasé par rapport à l’évolution des femmes.
- Et si la femme était vraiment l’égale de l’homme ?
Les progrès de la génétique ont généré autant de fantasmes démiurgiques que d'espoirs bien fondés. L'eugénisme est au nombre de ces utopies mortifères qu'entretient à son insu la science. Pourtant, l'imprévisible diversité des individus qui la composent constitue la caractéristique essentielle de l'espèce humaine, et le devenir de chaque être est par nature incertain. Cette contingence irréductible tient aux rapports qu'entretiennent en l'homme l'inné et l'acquis. L'un ne peut se définir sans l'autre : l'inné est la faculté d'acquérir ; l'acquis est le développement indéterminé de cette faculté. Aussi, la volonté d'expliquer
l'histoire d'un individu par le déterminisme génétique est-elle vouée à l'échec.
On les connaissait tous deux pour leur engagement en faveur d'une science à visage humain et pour leur exceptionnelle capacité à rendre accessibles les découvertes les plus récentes en biologie. Mais on ne les savait pas si différents sur beaucoup de points, dont ce dialogue leur donne l'occasion de débattre. L'un confesse: « J'éprouve le besoin qu'il y ait quelque chose de plus que l'Univers», l'autre dit : «Je suis d'un agnosticisme d'airain »; l'un pense qu'il n'y a pas de discontinuité dans le passage de la matière inanimée à la première cellule vivante, puis à la conscience, l'autre estime qu'il y a des sauts dans l'évolution; l'un ne voit pas d'objection au clonage reproductif, l'autre y est opposé. Ce qui les réunit? Une même conviction que le programme génétique, pour capital qu'il soit, n'écrit le destin ni des individus ni des sociétés, que l'avenir est ouvert et que l'aventure humaine dépend de chacun de nous.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 9 autres membres