elections presidentielles en Algerie: les competences marginalisees,???
quelques photos de ma belle ConSTANTINE
L'hôpital militaire de Didouche Mourad, rattaché officiellement au centre hospitalo-universitaire Docteur Benbadis de Constantine, va bénéficier, dès sa cession à partir du mois de mai 2004, de nouveaux services dans des spécialités de chirurgie. C'est ce que nous venons d'apprendre du professeur Sekhri, président du conseil scientifique du CHUC, qui nous informe, dans ce contexte, qu'à partir de septembre prochain des maîtres-assistants du CHU de Constantine bénéficieront d'une formation spécialisée à l'hôpital de Strasbourg (France). Selon notre interlocuteur, ces médecins ont bénéficié de bourses françaises pour être formés dans les spécialités de chirurgie: vasculaire périphérique, du cancer, de la thyroïde et d'urologie. La procréation médicalement assistée fera également l'objet d'une formation dans la capitale alsacienne. Ce programme entre dans le cadre de l'ouverture de nouveaux services au niveau de l'hôpital de Didouche Mourad. Et, il faudra savoir que le CHU de Constantine ne dispose pas, jusqu'à maintenant, de services spécifiques à ces spécialités. Les bourses octroyées aux médecins constantinois sont régies par la convention signée, en juin dernier, entre le CHU Benbadis et l'hôpital civil de Strasbourg, ainsi qu'avec la faculté de médecine de Strasbourg. Un accord qui prévoit, aussi, l'organisation à Constantine, les 18 et 19 mai prochain, d'une manifestation scientifique portant sur le thème "éthique et transplantation", en hommage au doyen honoraire de la faculté de médecine de Strasbourg, le professeur Dorner. Le directeur général, le directeur adjoint et le directeur des relations internationales de l'hôpital de Strasbourg seront présents à cette manifestation qui verra la
participation de pas moins de 20 professeurs de la faculté de médecine de la ville française
Alliances inaltérables entre le CHU et la faculté de Constantine (Algérie) et de Strasbourg, entre le CHU de Lyon et de Rabat (Maroc), entre le CHU-Hôpitaux de Rouen et l’hôpital Charles Nicolle de Tunis liés... Alors que Paris célèbre l’Union pour la Méditerranée, Réseau CHU vous invite à découvrir trois partenariats emblématiques qui donnent corps aux liens étroits unissant la France aux pays du Maghreb.
Le CHU de Strasbourg et le CHU de Constantine (Algérie)une alliance inaltérable
Malgré les troubles très graves qui ont bouleversé l’Algérie et les difficultés de financement, le CHU de Strasbourg a été l’un des rares établissements à poursuivre sans interruption les échanges avec le CHU et la faculté de Constantine initiés voici près de 40 ans ! En 1990, l’amitié indéfectible qui liait les deux hôpitaux universitaires a été scellée par un accord national inter CHU Algério-français.
Tout a commencé dans les années 70 par l’affectation à Constantine de coopérants techniques. Leur service effectué, ces médecins sont revenus à Strasbourg exercer en tant qu’hospitalo-universitaires. Soucieux de maintenir les échanges avec le CHU de Constantine, ils ont jeté les bases d’un partenariat d’abord orienté sur la formation des futurs professeurs algériens constantinois. Ces coopérations seront suivies et encouragées par les gouvernements de France et d’Algérie, par les Doyens des deux universités et par les Directions Générales. Durant les années 80, la formation strasbourgeoise s’étend aux ingénieurs et techniciens algériens. Le CHU les accueille pour des stages de 2 mois.
Au cours des terribles années 90, Strasbourg reçoit un afflux de demandes de stages qu’il ne peut satisfaire seul et joue un rôle pivot de relais de stagiaires algériens en direction des autres CHU français. Les déplacements entre les deux pays deviennent de plus en plus difficiles. A la fin des années 90, les différents directeurs généraux qui se sont succédés à Strasbourg obtiennent de l’ambassade de France l’assurance d’accord de déplacements outre méditerranée.
En 1998 un ingénieur du CHU s’est rendu à Constantine pour réaliser un donner un check up technique Biomédical ;
L’année 2000 fut l’occasion de célébrer ce partenariat exceptionnel. Grâce aux efforts de générations des praticiens français et algériens et au soutien de leurs administrations, les transferts de savoirs médicaux et techniques ont réussi à s’épanouir par delà les obstacles de l’éloignement géographique et les difficultés de toutes sortes.
Dès lors, chaque année avec l’appui de l’ambassade, des boursiers algériens Egide viennent au CHU de Strasbourg et des missions Strasbourgeoises d’hospitalo-universitaires se rendent à Constantine. Ainsi pendant 6 mois à un an, le CHU de Strasbourg intègre un Faisant Fonction d’Interne algérien parmi ses effectifs de médecins hospitaliers. De leur côté, des spécialistes algériens effectuent des stages à Strasbourg avec un financement algérien (service d’anatomo-pathologie ou autre discipline fondamentale). Il existe également à Constantine un système de cotutelle de thèses et des colloques scientifiques qui associent intervenants français et algériens.
Ces échanges attestent aussi la vitalité de la francophonie en Algérie et de la capacité de la langue française à véhiculer une culture scientifique médicale de premier plan.
Tant que son financement le lui permettra, le CHU de Strasbourg gardera ce lien privilégié avec le CHU de Constantine dont les deux établissements ont raison d’être si fiers.
Pour en savoir plus
Patrick Guillot, Directeur Général, CHU de Strasbourg, 1 pl de l’hôpital, BP 426, 67091 Strasbourg cedex
Tél : 03.88.11.61.53
patrick.Guillot@chru-strasbourg.fr
Relations presse
Fatiha Aitrai
s
DirectionCommunication
Tél : 03 88 11 63 54
communication@chru-strasbourg.fr
Samedi 15 novembre 2008 -- Si la direction de l’hôpital venait à accélérer le processus d’acquisition des réactifs, la cytogénétique démarrerait incessamment au CHU de Constantine et précisément au service d’histologie, selon son responsable, le professeur A. Sekhri. De fait, le matériel devant permettre d’élaborer le caryotype (représentation photographique des chromosomes, qui permet de déceler d’éventuelles anomalies dans leur structure) et qui a coûté la bagatelle de 5 millions de dinars, attend le coup de starter des responsables sanitaires. «Ce sera une première dans une structure du rang de CHU. Le diagnostic rapide permettra aux malades d’être pris en charge illico presto. La majorité des services vont bénéficier de cette technologie qui a tardé à voir le jour, mais nous restons fiers de l’avoir introduite au CHU», se félicite le professeur. «On ne veut pas entamer une opération pour la freiner dans si peu de temps. Cela dit, je demeure toujours dans l’attente des produits. A cet effet, le directeur de l’hôpital en a été saisi. Une fois le laboratoire opérationnel, il ne serait pas permis d’invoquer aux patients concernés une quelconque défaillance qui incomberait aux gestionnaires», ajoutera-t-il. Mieux, le service d’histologie, lié à l’hôpital de Strasbourg (France) par convention, échangera on line les résultats en cas de suspicion des bilans. Sur un autre registre, le caryotype permettra un diagnostic prénatal au 1er trimestre de la grossesse. «En cas d’anomalie chromosomique dans des cellules amniotiques, on devra recourir à l’interruption de la grossesse», explique notre interlocuteur.
Par ailleurs, ce même service entamera, d’ici la nouvelle année, la procréation médicale assistée (PMA), qui entre dans le cadre du programme national de reproduction. Il sera le premier à l’échelle nationale, et au Maghreb, à lancer la procréation de bébés in vitro. C’est à la suite de l’instruction n°300 du 15 mai 2000 qui «fixe les bonnes pratiques cliniques et biologiques», et qui fait que la PMA verra le jour, si tout se passe bien, au début du mois de janvier 2009. «La réussite est probable à 25%», atteste M. Sekhri. Cependant, il semble que le matériel destiné à la PMA et qui a coûté 10 millions de dinars n’a pas encore été livré intégralement. «Il nous manque le microscope inversé», révèle notre source, qui met à l’index des personnes qui bloquent «tout effort au niveau du CHU quant à la mise en place de procédés réfléchis, en dépit de la bonne volonté du président de la République concernant son action relative à la réforme hospitalière». Un frein, selon notre interlocuteur, qui favorise sans aucun doute le secteur privé.
Pour en revenir à la vocation du labo d’histologie, le professeur indiquera qu’il est chargé du dépistage et de la prévention du cancer du col de l’utérus, (le deuxième en Algérie), par une technique simple et peu coûteuse : le frottis (FCV). Là aussi, le dépistage est confronté souvent à un manque de réactifs, ce qui oblige les malades à chercher d’autres solutions onéreuses. «Il importe aux responsables de savoir gérer leur stock et prendre en considération nos prévisions, qui se font annuellement selon une approche étudiée.» Le service d’histologie, conventionné avec 6 autres CHU de l’est du pays, regroupe en son sein 12 maîtres assistants et plus de dix résidents. Le professeur Sekhri, qui est membre de la Société française de génétique à Strasbourg au sein de laquelle il a obtenu son diplôme, voudrait perfectionner cette équipe périodiquement. En somme, la génétique pourrait être à l’honneur au secteur sanitaire constantinois, pour peu que les responsables se décident à lever tous les verrous, telle l’indisponibilité de réactifs, qui bloquent son essor. Cela éviterait aux malades des déplacements contraignants en Tunisie ou d’aller vers les cliniques et laboratoires privés locaux. Il suffirait d’ouvrir la voie aux potentialités et compétences algériennes.
Constantine the Great (272-337)

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