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Effondrement : Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie

Comment expliquer la distribution inégale des richesses dans les différentes régions du monde ? Pourquoi un Occidental dispose t-il d'un niveau de vie aussi élevé comparé à celui d'un habitant de la Nouvelle Guinée ? Réfutant toute explication de type biologique, l'auteur considère que le milieu géographique est déterminant. Mobilisant les apports de la génétique, de la biologie, de la linguistique et de l'histoire des techniques, il s'attache à remonter aux "causes lointaines" en refaisant l'histoire de l'humanité depuis 13 000 ans ! Le facteur décisif est la capacité à accroître la production alimentaire. Cela passe par l'abandon de la chasse et de la cueillette au profit de l'agriculture et de l'élevage et donc la domestication des espèces animales et végétales. Ainsi les zèbres ou les kangourous n'ont pu être aussi utiles aux hommes que les vaches ! Plus de nourriture favorisera l'invention de l'écriture et de nouvelles techniques, l'éradication des maladies infectieuses et la constitution d'une bureaucratie, donc le développement.

c’est un professeur d histologie qui se penche sur cette question en interrogeant les causes physiologiques et géographiques de l’inégalité. Pour lui, l’inégalité originelle est celle des milieux géographiques. Le milieu conditionne l’évolution des espèces. Il a réalisé une oeuvre de titan : revoir 13 000 ans d’histoire sous cet angle. 13 000 ans qui trouvent une esquisse d’explication dans ce livre. Cette théorie lui permet de réfuter celle de la supériorité génétique de certains peuples sur d’autres. Les paramètres sont la production alimentaire, le rôle de la géographie dans la diffusion de l’écriture et bien d’autres choses.

l'effondrement d'une société ne serait attribuable qu'aux seuls dommages écologiques. Plusieurs facteurs, au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu : des dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux ; les réponses apportées par une société, selon ses valeurs propres, à ces problèmes.

La question : « Comment des sociétés ont-elles disparu dans le passé ? » peut aussi se formuler : « Au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement de l'augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie, les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain ? »

La réponse se formule à partir d'un tour du monde dans l'espace et dans le temps – depuis les sociétés disparues du passé (les îles de Pâques, de Pitcairn et d'Henderson ; les Indiens mimbres et anasazis du sud-ouest des États-Unis ; les sociétés moche et inca ; les colonies vikings du Groenland) aux sociétés fragilisées d'aujourd'hui (Rwanda, Haïti et Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l'Australie) en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné, enrayer leur effondrement (la Nouvelle-Guinée, Tipokia et le Japon de l'ère Tokugawa).



06/05/2012
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