UN DESTIN COMMUN POUR UN AVENIR MEILLEUR

De Machiavel à Hobbes, l'individu s'inscrit dans un rapport d'hostilité collective. Suivant cette tradition de pensée, l'Etat n'aurait ainsi qu'un rôle de "neutralisateur" des conflits au sein de la société. Aucune dimension morale n'intervient dans ce mo

 

De Machiavel à Hobbes, l'individu s'inscrit dans un rapport d'hostilité collective.
Suivant cette tradition de pensée, l'Etat n'aurait ainsi qu'un rôle de "neutralisateur" des conflits au sein de la société. Aucune dimension morale n'intervient dans ce modèle de fonctionnement, le contrat social se réduisant à un règlement qui vise à juguler la lutte de tous contre tous, chacun étant engagé dans une lutte d'intérêt.
Plutôt qu'une lutte d'intérêt Hegel voit dans les conflits l'expression d'un besoin de reconnaissance.
L'évolution sociale renvoie en ce sens à une lutte traduisant une reconnaissance mutuelle de l'individualité de chacun et s'inscrit ainsi dans une dimension morale. Au fil de l'enrichissement des rapports humains se construisant à travers l'amour, le droit et la solidarité, la personnalité humaine trouve le ciment de sa construction pour autant que chaque zone d'interaction étend la relation de reconnaissance mutuelle.
Les trois stades du rapport de reconnaissance correspondent à trois types de mépris.
Ces correspondances engagent pour chacune d'entre elles l'individu sur la voie du conflit, de la "lutte pour la reconnaissance". Ces conflits permettent d'étendre à la fois la sphère d'auto-réalisation personnelle et de l'autonomie individuelle.

De Machiavel à Hobbes, l'individu s'inscrit dans un rapport d'hostilité collective.
Suivant cette tradition de pensée, l'Etat n'aurait ainsi qu'un rôle de "neutralisateur" des conflits au sein de la société. Aucune dimension morale n'intervient dans ce modèle de fonctionnement, le contrat social se réduisant à un règlement qui vise à juguler la lutte de tous contre tous, chacun étant engagé dans une lutte d'intérêt.
Plutôt qu'une lutte d'intérêt Hegel voit dans les conflits l'expression d'un besoin de reconnaissance.
L'évolution sociale renvoie en ce sens à une lutte traduisant une reconnaissance mutuelle de l'individualité de chacun et s'inscrit ainsi dans une dimension morale. Au fil de l'enrichissement des rapports humains se construisant à travers l'amour, le droit et la solidarité, la personnalité humaine trouve le ciment de sa construction pour autant que chaque zone d'interaction étend la relation de reconnaissance mutuelle.
Les trois stades du rapport de reconnaissance correspondent à trois types de mépris.
Ces correspondances engagent pour chacune d'entre elles l'individu sur la voie du conflit, de la "lutte pour la reconnaissance". Ces conflits permettent d'étendre à la fois la sphère d'auto-réalisation personnelle et de l'autonomie individuelle.



26/03/2011
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