UN DESTIN COMMUN POUR UN AVENIR MEILLEUR

DE CHRYSANTHEME EN CHRYSANTHEME? LA CHUTE DU PRIX DU PETROLE A 40 DOLLARS? PLACE AUX COMPETENCES ET AUX INTEGRESPOUR SAUVER L ALGERIE...

Les cours du pétrole connaissent une nouvelle journée de baisse, sur fond de peurs concernant un ralentissement de l'économie mondiale et de la demande de pétrole (Photo Karen Bleier/AFP/Archives)

Lundi 15 décembre 2014, 22h13
Les cours du pétrole ont connu lundi une nouvelle journée de baisse, sur fond de peurs concernant un ralentissement de l'économie mondiale et de la demande de pétrole, entraînant une chute des Bourses européennes et un recul de Wall Street.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a clôturé à 61,06 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 79 cents par rapport à la clôture de vendredi, terminant à son plus bas depuis début juillet 2009.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier a perdu 1,90 dollar pour s'établir à 55,91 dollars. La référence américaine du brut a atteint lundi son plus bas niveau depuis le 6 mai 2009, à 55,18 dollars.

Les cours du pétrole ont connu un bref répit lundi en début d'échanges européens, aidés par l'annonce de la fermeture des terminaux pétroliers d'Al-Sedra et Ras Lanouf en Libye, d'après des analystes. Mais les fondamentaux du marché demeurent baissiers, et les cours restent plombés par une offre surabondante et une croissance de la demande faible.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a prévu vendredi une croissance de la demande plus timide qu'escompté en 2015. La consommation de pétrole devrait croître de 900.000 barils par jour l'an prochain pour atteindre 93,3 millions de barils par jour (mbj), contre 93,6 mbj comme anticipé précédemment, à cause d'attentes moindres concernant la demande venant des pays de l'ex-Union soviétique et d'autres pays exportateurs de pétrole.

La baisse des prix autour des 60 dollars le baril est clairement positive pour l'économie globale, selon les analystes de Capital Economics.

En effet, "l'augmentation potentielle de la demande devrait être une raison importante du rééquilibrage des prix", continuaient-ils. La Chine profite d'ailleurs déjà de cette baisse des prix pour renflouer ses stocks stratégiques de pétrole brut.

"Mais les marchés réalisent qu'une des raisons derrière la chute rapide des cours est le ralentissement de la demande globale", constatait Jasper Lawler de CMC Markets. Selon des experts, le fait même que les prix du pétrole chutent constituerait le signal d'un ralentissement de l'économie mondiale.

La surabondance de l'offre va également continuer de tirer les prix de l'or noir vers le bas à court et moyen terme, alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) campe sur sa position de ne pas intervenir sur les marchés pétroliers après avoir conservé son objectif de production inchangé à 30 mbj lors de la dernière réunion du cartel.

Même si, lors d'une conférence à Dubaï dimanche, le secrétaire général de l'Opep Abdallah al-Badri a défendu la stratégie de l'organisation, estimant que l'écart entre l'offre et la demande n'expliquait pas l'effondrement des cours.

"Nous voulons connaître les raisons réelles qui ont conduit à une telle chute des cours du brut", a ajouté le secrétaire général du cartel. Si la chute se poursuit, selon M. Badri, cela signifiera que "la spéculation contribue fortement à pousser les prix à la baisse".

Le ministre de l'Energie des Émirats Arabes Unis, Suhail al-Mazrouei, est allé plus loin, lors de cette même réunion, en disant que l'Opep pourrait encaisser une baisse des prix jusqu'à 40 dollars le baril, selon les analystes de Commerzbank.

Le ministre a également souligné ne pas envisager de réunion extraordinaire du cartel avant trois mois, toujours selon Commerzbank.

"En déclarant que le cartel est prêt à supporter un prix du baril à 40 dollars, un nouvel objectif a été donné explicitement aux investisseurs. Le point bas du marché n’est donc pas encore atteint", notait Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.



16/12/2014
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9 autres membres