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Appel aux vivants



 

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The Founding Myths of Modern Israel  
Comment le peuple Juif fut inventé  

 

 



 

 



Pour nombre d’observateurs, les événements du 11 septembre 2001 confirment l’hostilité supposée millénaire entre l’Orient et l’Occident. Dans cet essai incisif, George Corm explique pourquoi il s’agit en réalité d’une “ fracture imaginaire ”, cachant de façon très opportune des intérêts de puissances très profanes. Remontant aux sources de ce sentiment de fossé infranchissable, il explique comment se sont imposés au XIXe siècle les clichés d’un Orient mystique, archaïque et irrationnel et d’un Occident matérialiste, rationaliste et individualiste. Les passions soulevées par les événements du 11 septembre et le rebondissement prévisible du drame israélo-palestinien, ont contribué à figer dangereusement la pensée critique

Quand l'Islam va mal, la voix de la Raison peine à se faire entendre. De nos jours, la pression des
intégristes rend souvent inaudible celle des modérés. Dans un récit court, Malek Chebel passe en revue les grandes crises de l'histoire musulmane.
Si certaines époques ont été fastes pour l'Islam - on pense à la dynastie abbasside à Bagdad, l'Espagne musulmane avec Grenade et Cordoue, ou encore l'Egypte des Fatimides - d'autres lui ont été fatales. Des combats fratricides opposaient déjà les tenants d'une orthodoxie réactionnaire (théologiens, mystiques) aux défenseurs de la raison à l'instar d'Averroès, Farabi, Ibn Khaldun. Depuis le prophète Mohammed et les premiers libres-penseurs - les Mu'tazilites aux VIIe et VIIIe siècles - jusqu'aux réformistes actuels tentés par la modernité contre un intégrisme obtus et souvent
violent, Malek Chebel interroge en filigrane le message du Coran. En annexe, une chronologie des grandes dates de l'Islam et les portraits des cent grands philosophes, mathématiciens, scientifiques qui ont milité en Islam pour le triomphe de la Raison.

Si, selon Voltaire, l'intolérance fut la maladie du catholicisme, si le nazisme fut la maladie de l'Allemagne qu'ausculta Thomas Mann, l'intégrisme est, comme le démontre ce livre, la maladie de l'islam. Dans la tradition, l'accès à la lettre - Coran et tradition prophétique - était bien gardé: il fallait obéir à des conditions particulières pour l'interpréter et la faire parler. Mais l'accès sauvage à cette lettre n'a pu être empêché, et il est arrivé maintes fois que l'histoire ait à enregistrer les désastres qu'il a provoqués.

Avec les effets de la démographie et la démocratisation, les semi-lettrés ont proliféré, et les candidats qui s'autorisent à toucher à la lettre sont devenus infiniment plus nombreux: leur nombre renforce, hélas, leur fanatisme. Car ce sont des hommes du ressentiment, qui alimentent les rangs des intégristes.

Pour comprendre la genèse de cette maladie, il faut remonter loin dans l'histoire, à la Médine du Prophète (VIIe siècle), à la ville de Bagdad au temps des Abbassides (IXe siècle), à celle de Damas au XIVe siècle, après la fin des Croisades et l'épuisement de la vague mongole, à l'Arabie du XVIIIe siècle, avec la fondation du wahhabisme... C'est à ce voyage que nous invite ce livre, pour comprendre les raisons internes de la maladie d'islam, mais aussi les causes externes qui l'exacerbent: non-reconnaissance de l'islam par l'Occident; reniement des principes par les Occidentaux dès que leurs intérêts le réclament; hégémonie qu'ils exercent dans l'impunité et l'injustice



20/11/2010
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