ALGERIE.Le Profit avant l'homme????
Les médias constituent un système qui sert à communiquer des messages et des symboles à la population. Ils ont vocation à distraire, amuser, informer, et à inculquer aux individus les croyances et codes comportementaux qui les intégreront aux structures sociales au sens large. Dans un monde où les richesses sont fortement concentrées et où les intérêts de classe entrent en conflit, accomplir cette intégration nécessite une propagande systématique. Une modélisation de la propagande se focalise sur la prodigieuse inégalité dans la capacité de contrôle des moyens de production ; et ce qu'elle implique tant du point de vue de l'accès à un système de médias privés que de leurs choix et fonctionnements. Le modèle permet de reconstituer par quels processus le pouvoir et l'argent sélectionnent les informations.
"Le contrôle idéologique est beaucoup plus important dans les démocraties que dans les Etats où la domination se fonde sur la violence, et il y est par conséquent plus raffiné et plus efficace. Pour ceux qui recherchent obstinément la liberté, il ne peut y avoir de tâche plus urgente que d'arriver à comprendre les mécanismes et les méthodes de l'endoctrinement. Ce sont des choses faciles à saisir dans les sociétés totalitaires, mais elles le sont beaucoup moins dans le système de "lavage de cerveau sous régime de liberté" auquel nous sommes soumis et que nous servons trop souvent en tant qu'instruments consentants ou inconscients."
sous couvert de divers paravents (organisation mondiale du commerce, otan, etc.) le capitalisme, en particulier américain, est en train d imposer au monde une véritable tyrannie, qui non seulement empiète sur la souveraineté des Etats, mais sur celle des individus eux-mêmes.
Depuis l'effondrement des régimes communistes, le dogme néo-libéral est le pavillon sous lequel les Etats-Unis, imités par la majorité des pays occidentaux, ont décidé de défendre leurs intérêts stratégiques. Ils n'ont certes pas abandonné l'emploi de la force - les dépenses militaires américaines n'ont jamais été aussi élevées qu'aujourd'hui -, mais les deux grands mots d'ordre de ce que l'on appelle la " mondialisation " - " moins d'Etat " et " liberté des marchés " - sont désormais leurs armes privilégiées pour assurer leur domination sur le reste du monde. Pourtant, Noam Chomsky souligne à quel point la réalité du néo-libéralisme actuel tourne le dos aux principes du libéralisme " classique ". La compétition est truquée et les pays riches, en position de force, recourent à toutes sortes de mesures qui sont autant de violations déguisées de la liberté des marchés qu'ils prétendent défendre. Documents à l'appui, il analyse le mépris aristocratique du néo-libéralisme pour la multitude des " gens ordinaires " et pour l'idée d'égalité
Le développement de la culture de masse a entraîné l'érosion des formes autonomes de culture populaire et la dissolution des liens sociaux au profit d'un monde artificiel d'individus isolés, fondement de la société de consommation. Le capitalisme ne peut donc être réduit à un système d'exploitation économique, il représente un "fait social total".II ne tient que sur l'intériorisation d'un imaginaire et grâce au développement d'une culture du divertissement permanent. Cette uniformisation des comportements et des aspirations se présente comme l'affranchissement de toutes les contraintes (sociales, spatiales, temporelles, etc.). Survalorisée et triomphante, la culture de masse (séries américaines, nouvelles technologies, football, jeux vidéos, etc.) trouve des défenseurs même chez les intellectuels dits contestataires. Il est donc urgent et nécessaire de mener une critique intransigeante du mode de vie capitaliste et de démontrer comment notre civilisation du loisir participe de la domestication des peuples.
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