UN DESTIN COMMUN POUR UN AVENIR MEILLEUR

10 des scandales....

Voilà plus de 15 ans que la Fondation Heritage, un think-tank américain très (très) conservateur, distribue les bons points aux économies les plus libérales. Les critères englobent la facilité d'entreprendre, le marché du travail, la pression fiscale ou les dépenses publiques. Autant dire des pays où il vaut mieux être du bon côté. La France se classe 64ème, derrière la Colombie ou les Emirats Arabes Unis, mais devant la Slovénie ou Cap Vert. L'Etat Minimal, ce n'est pas pour demain.

  1. Hong Kong : Malgré la rétrocession à la Chine en 1997, Hong Kong a su conserver son titre depuis la création de l'indice. Peu de services publics, privatisation totale et respect de la propriété privée, le libéralisme est érigé en idéologie même si « l'idée folle » d'un salaire minimum a germé l'été dernier.
  2. Singapour : 3 jours pour monter une boite contre 34 en moyenne dans le reste du monde et une lutte sans merci contre la corruption, c'est bien, mais ça ne suffit pas pour rattraper le champion hongkongais. Un petit peu plus de facilité d'accès aux investisseurs, le point faible de ce petit état, pourrait faire la différence.
  3. Australie : Premier « grand pays » du classement, l'Australie cède néanmoins des points dans presque tous les critères. Le pays affiche notamment une pression fiscale et un niveau de dépenses publiques un peu trop lourds selon la Fondation Heritage.
  4. Nouvelle Zélande : Dans le duel de l'Océanie, la Nouvelle Zélande talonne son voisin et paie le prix d'un interventionnisme jugé trop important. Mais le rapport estime que la liberté d'entreprendre frôle la perfection.
  5. Suisse : Premier pays européen du classement, la Suisse est, contrairement aux idées reçues, pénalisée par sa fiscalité, notamment à l'échelle du Canton. Le rapport salue l'initiative du pays d'avoir davantage assoupli les restrictions horaires sur le travail.
  6. Canada : Caricaturé comme un repaire de dangereux socialistes dans le film de Michael Moore « Canadian Bacon » en 1995, l'autre grand pays d'Amérique du Nord donne désormais des leçons à son voisin et est encore un peu pénalisé par une administration trop lourde au goût du Think Tank.
  7. Irlande : Grâce à sa compétitivité fiscale pour les sociétés, l'Irlande représente l'UE en haut de classement. La crise financière a mobilisé beaucoup de moyens publics, et Heritage tape sur les doigts de ce mauvais élève, 3ème en 2008, pour conclure sur un « bien, mais peut mieux faire ».
  8. Danemark : Le modèle scandinave et sa « flexi-sécurité » prend parfois des formes surprenantes, plus flexibles que sûres. Le Danemark est, avec la Nouvelle Zélande, le pays qui propose la plus grande liberté d'entreprise. Chez Heritage, on apprécie.
  9. Etats-Unis : « The Land of Freedom » perd du terrain chaque année. Après avoir approché le podium, l'Amérique d'après-crise paie l'engagement public au sein de ses banques et surtout la taille de son gouvernement. Les US n'ont pas encore rejoint le bloc communiste mais ne sont plus le parangon de libéralisme qu'ils ont autrefois incarné.
  10. Barhein : Le Royaume du Barhein s'invite dans le Top 10 grâce à sa « liberté fiscale », un euphémisme pour signifier une fiscalité très light, 1% prélevé sur les salaires des locaux et 3% sur celui des étrangers. C'est effectivement très « libre ». Ne manque plus qu'une vraie liberté politique que ses citoyens réclament en ce moment.
  11. Ne manque plus qu'une vraie liberté politique que ses citoyens réclament en ce moment.

Le monde du football n’attire pas que des amoureux de l’effort et des défenseurs des valeurs morales des sports d’équipe, bizarrement. Dernièrement, l’anglais Hateley en remet une couche sur l’OM de Tapie version 1993, sans grandes preuves il est vrai, et 17 ans après. Le Championnat de France n’a pas été épargné et entretient, lui aussi, une bien belle tradition de scandales bien crados et embrouilles en tout genre. Retour sur trois décennies de malversations, de mises en examen, de faux, d’usage de faux, et d’échanges de liquide (et en petites coupures).

 

1. L’Affaire VA-OM (1993): Rarement première place d’un Top n’aura autant été méritée. Une corruption à l’ancienne, du fric enterré dans le jardin, un président qui incarnera le mal absolu et qui prend de la prison ferme, un club au sommet de l’Europe jeté en Deuxième Division. C’est un classique qui ne se démode pas. On n’a pas fait mieux depuis.

2. La Caisse Noire de Saint-Etienne (1982) : La France est en crise depuis la fin des seventies. Pour arrondir les fins de mois de ses stars, l’AS Saint-Etienne a constitué une petite cagnotte, Larios, Janvion et Platini récupèrent chacun entre 800 000 et un million de Francs. Quelques hommes politiques sont également arrosés par ces fonds en partie prélevés sur les boutiques de l’ASSE. Un scandale d’un autre temps version french connection, avec des comptes au stylo bille et des chiffres annoncés en anciens francs par la presse de l’époque.

3. Les transferts à l’OM (1999) : Les transferts à Marseille, c’est toujours particulier. Et quand Rolland Courbis s’en charge, c’est très particulier. Courbis, déjà mis en cause dans les problèmes de comptabilité du club de Toulon dix ans auparavant, est accusé d »avoir pris sa part sur une quinzaine de transferts entre 1997 et 1999. Prison ferme et interdiction d’exercer des fonctions dans le football. Et dire que le gars n’a jamais eu son diplôme d’entraîneur. De toute façon, il n’a rien fait, il était même pas là. Et pourtant, on l’aime bien Rolland, ça doit être l’accent.

4. Les transferts au PSG (1998-2004) : Si l’OM est rattrapé par les affaires, le PSG se doit, lui aussi, de réaliser quelques transferts douteux. Mais là, on est sur un autre standing : faux contrats d’image, l’équipementier Nike récupérant des ronds sous forme de fausses amendes infligées au club, des montages permettant de signer Ronaldinho non, clairement, c’est bien plus sophistiqué, plus clinquant, plus paillette, plus Paris, quoi.

5. Les Faux Passeports de Saint-Etienne (2001) : Vous trouvez que Maxim Levytsky n’est pas un nom typiquement grec ? La justice partage votre avis et s’étonne de voir ce gardien de but ukrainien évoluer à Saint-Etienne avec un passeport communautaire. Le Brésilien Alex la joue moins spectaculaire et opte pour un passeport portugais, mais se fait gauler quand même. Les Verts n’aiment pas la limite de trois joueurs hors-UE dans un effectif et improvisent une annexe de la préfecture dans les locaux de l’ASSE. Bien tenté.

6. L’Affaire de la Banderole Anti-Chtis (2008) : Certes cette affaire est en marge de la Ligue 1, mais il est difficile de l’écarter d’un top des affaires les plus bruyantes du football français. Alors que le pays est au bord de la nausée avec le succès du film de Dany Boon, les supporters parisiens déploient toute leur ingéniosité pour sortir en finale de la Coupe de la Ligue une banderole gigantesque insultant le peuple le plus tendance du moment. Scandale et indignation. Quasi aucune conséquence sportive et des amendes de 300 à 600 euros. Plouf.

7. Le match de la honte PSG-Bordeaux (1999) : Rien de tel que les commentaires des internautes sur le site de La Provence pour avoir un résumé impartial de cette rencontre, décisive pour le titre des Girondins, alors au coude à coude avec l’OM. Selon ces observateurs objectifs de la situation, Feidouno ne rencontre aucune résistance pour inscrire le but victorieux de Bordeaux, l’arbitre « est acheté », et « tout ça c’est magouille et compagnie ». Difficile de douter de l’analyse pointue de ces commentateurs avisés et mesurés du monde du football. C’est donc un scandale validé pour ce Top 10.

8. Le comportement exemplaire des supporters du PSG (2006-2010) : Les factions rivales des supporters du PSG font régulièrement l’actualité mais une sorte de point d’orgue est atteint le 23 novembre 2006, un supporter de Tel-Aviv est pris à partie par des hooligans parisiens, un coup de feu part, tue un supporter et enflamme la foule hostile. Vive émotion dans le monde du football et début des mesures « drastiques » au parc de Princes pour que « plus jamais ça ». Qui feront donc un nouveau mort en 2010.

9. Les repreneurs bien douteux des clubs de Ligue 1 (2003-2007): Il y a aussi les scandales à côté desquels on est passé de justesse. Si la presse a largement parlé de l’ami Kachkar, candidat début 2007 à la reprise de l’OM avec des garanties bancaires complètement foireuses, l’AS Monaco est passé tout près de faire très fort avec Fedcominvest et son président, Alexei Fedorychev qui aurait largement eu sa place dans « Les Sopranos » . Heureusement Colony Capital a lui réussi a acheté le PSG. L’honneur est sauf. Ou pas.

10. Le maillot fluo de l’OL (2008-2009) : La corruption, les transferts douteux, l’argent sale ok, on veut bien admettre que cela fasse partie du folklore du football populaire. Mais faire jouer un représentant français en Ligue des Champions avec un gilet de sécurité routière, ça dépasse les limites de l’acceptable. Copier sur Barcelone c’est bien, mais pas pour tout non. D’autant que L’OL récidive avec le maillot de cette année qui fait lui aussi mal aux yeux.

Le signe le plus évident d'un cancer social... c'est la disparition du sens de l'humour. Aucune dictature n'a toléré le sens de l'humour. Lisez l'Histoire et vous verrez.


Source : Citation dictature - 47 citations sur dictature - Dicocitations ™ - citation

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25/02/2011
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